19/12/2012
Wilbur
Sexe
et
chacals
dans
la brousse
au XIXième.
Il ressemble à un prof de math en safari. Il est sud-africain et écrit des livres. Des livres qui sont des best-sellers. Son éditeur vient de lui accorder une petite avance de 18,6 millions d’euros. Jolie bourse pour un homme de presque 80 ans. Surtout que la contrainte n’est pas bien lourde, il doit fournir la trame de 6 livres qui peuvent parfaitement être écrit par des nègres (on dit des fantomes en anglais). Car bien sûr, Wilbur écrit en anglais.
Comment ? Vous ne voyez pas de quel Wilbur il s'agit ? Pourtant 33 best-sellers et 132 millions de livres n’auraient pas dû vous échapper. Il s’agit de Wilbur Smith. Mais de quoi, ça cause les livres de Wilbur ?
En gros, ce sont des histoires de sexe. Wilbur écrit « des romans situés dans le passé sur des gens qui s’envoient en l’air en Afrique et qui échappent à des chacals entre deux coïts. Enfin, pas toujours à des chacals, ça peut être aussi à des pirates et des hippopotames » nous dit avec humour The Guardian.
Le journaliste du Guardian ajoute perfidement à propos des nègres que, si certains lecteurs ne sont pas contents de cette « externalisation » de l’écriture, lui, pour sa part n’avait que moitié envie de lire Wilbur et que du coup, il va pouvoir le boycotter. Ceci dit, il doute que les lecteurs fassent la différence entre le made in Wilbur et les contrefaçons.
J’ajouterai, comme conseil pour les nègres-fantomes que, ce qui compte, quand les chacals, (les pirates ou les hippos) attaquent, c'est que le héros ait le temps de remonter son slip pour pouvoir emmener dans ses bras l’héroïne presque nue en lieu sûr. Il sera facile de copier-coller une description qui convient dans un des 33 volumes parus.
Ceci est encore une info trouvé chez Courrier International.
à gauche, le nègre :
12:13 Publié dans Au fil de la toile, Insolite | Lien permanent | Commentaires (0) |
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