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14/08/2010

Téléréalité 2

 

Autre anecdote plus connu du livre de Chloé Delaume intitulé « J’habite dans la télévision ».

En mars 2004, Sylvie est contactée par l'équipe de Y a que la vérité qui compte (TF 1). Une bonne surprise l'attend, lui assure-t-on. Ayant récemment quitté un dénommé Christophe, Sylvie insiste sur le fait qu'elle se refuse à toute reprise de contact potentiel avec celui-ci. Une bonne surprise l'attend, l'assomme-t-on. Le 3 avril 2004, Sylvie se rend à l'enregistrement de l'émission et y découvre que derrière le rideau trône son ex, le dénommé Christophe. «je ne veux pas l'entendre», dit fermement Sylvie dans le poste de télévision. Ce soir-là trois millions de téléspecta­teurs assistent à la torture du jeune homme éconduit.

« Il est fort probable qu'il ait ressenti ce refus comme une blessure narcissique intolérable et ce d'autant que ce refus fut public », pourra-t-on lire dans le rapport de l'examen psychiatrique subi par ce dénommé Christophe, condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal de Dunkerque le 23 décembre 2004 pour avoir violé Sylvie cinq jours après s'être pris la réalité sur un plateau. Y a que la vérité qui compte fait un record d'audience. La production n'a pas été reconnue responsable, la télévision ne peut être responsable d'aucun réel qu'elle insinue.

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