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17/07/2008

Blague à part

Billet d’humeur posté par Massimo Gramellini dans La Stampa sous le titre « Buongiorno ». Traduction plus ou moins libre (et plus ou moins précise).

Voici celui du 28 juin. "Scherzi a parte"

Ca-vient.jpg

Parfois, en parcourant les nouvelles du jour, j'ai l'impression de me trouver dans une émission de variété.

On est dans une époque épique de l'histoire humaine: le climat change, les populations migrent, le système économique, basé sur le pétrole, chancelle, toutes les certitudes et les lieux communs chavirent ou sont soumis à discussion. Un seul exemple : à Londres le nombre de vélos augmente et à Pékin ce sont les automobiles. De cette situation chargée d'angoisse, mais aussi d'opportunités extraordinaires, il serait intéressant de trouver un écho dans la vie politique italienne.

J'imagine des duels sauvage entre ministres favorables au nucléaire et ceux enthousiasmés par les énergies renouvelables, discussions ouvertes au Parlement sur les valeurs du Vingt et unième siècle, réunions fiévreuses pour mettre en place des investissements dans le système scolaire pour nous permettre demain de faire face la concurrence internationale. 

Et j'ouvre les journaux, j'allume la télé et je vois un monsieur qui continue à s’agiter autour de son nombril (je dénonce Michele Serra (photo): nommons-le innocent d’honneur pourvu qu’il la ferme) et qui, dans les temps morts, téléphone à la Rai pour recommander une staCa-vient.jpgrlette.

Autour de lui une dizaine de comparses à droite et à gauche s’attrapent pour  le défendre ou le critiquer et dans les temps mort ils téléphonent, eux aussi, à la Rai pour recommander  d'autres starlettes. Certains trouvent la ligne occupée, alors ils font semblant de s’intéresser à nous ; Et là on commence à s’inquiéter sérieusement.

La photo n'a rien a voir... C'est juste que j'ai trouvé ce père Noël assez croquignolet.

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