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29/07/2003

Olivine

Avec Internet en direct, on devient un peu accro aux nouvelles, c’est forcé. J’ai deux infos, entendues la semaine dernière, que je veux vous livrer car elles m’ont paru(es) de la toute première importance :

Pendant une étape du tour. Décor magnifique, petit village de France. Et commentaire pendant que le peloton fainéante à 50 à l’heure : « et le tour entre dans Bourg d’en Haut, c’est une petite localité qui avait déjà été prise par Du Guesclin en 1372… »!!

Autre information plus brûlante : PARIS (AFP) - Le manteau terrestre recèle un immense réservoir de carbone qui pourrait s'échapper dans l'atmosphère lors d'une éruption volcanique et éliminer une grande partie de la vie sur Terre, selon une étude de scientifiques allemands parue jeudi dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature. (…) Une fuite de ce réservoir dans l'atmosphère, sous forme de gaz carbonique (CO2), provoquerait un gigantesque effet de serre, lui-même source d'un réchauffement incontrôlable de la planète. Pour déterminer la probabilité d'une telle catastrophe, il est impossible de faire des prélèvements de roches du manteau terrestre. Keppler et ses collègues ont donc recréé en laboratoire les conditions de pression (3,5 gigapascals) et de températures (environ 1.200 degrés Celsius) du manteau terrestre. (…)

Le carbone, exposé à l'eau et l'olivine, ne s'est pas dissous dans la roche à l'exception d'une infime fraction. "S'il ne peut pas se fixer dans l'olivine, il ne peut raisonnablement se fixer que dans les carbonates", relève M. Keppler, joint au téléphone par l'AFP. Alors que l'olivine est capable de résister aux températures du manteau terrestre sans fondre, les carbonates ont un point de fusion beaucoup moins élevé. Ils pourraient se fissurer et remonter à la surface de la Terre. « Dès que les carbonates seront remontés dans le manteau terrestre à une profondeur de 40 à 60 kilomètres, ils se décomposeront et relâcheront du carbone qui à travers les fissures du globe passera dans l'atmosphère », explique M. Keppler par téléphone. « Des phénomènes de ce genre, avec un changement brutal des concentrations de CO2 dans l'atmosphère, se sont déjà produits à diverses époques reculées de la Terre. Ils ont été accompagnés d'extinctions en masse d'espèces », relève-t-il. « Ainsi, à la fin du permien, il y a quelque 245 millions d'années, 96% des espèces vivant dans les océans et plus des trois quarts des espèces de vertébrés terrestres ont disparu. Un peu plus récemment, à la fin du triasique, il y a environ 208 millions d'années, la moitié des espèces du globe ont été éliminées soudainement. »

Merci M. Keppler, pour ce coup de fil. C'est vrai ça: s'il peut se fixer dans l'olivine...
il peut se fixer dans les carbonates... Putain, ça fout les jetons, j'en tremble encore !
Et dire que l'information aurait pu n'arriver que par l'Almanach annuel du Vieux Savoyard.
Et dire que Du Guesclin ne le savait pas
Et dire que Gros bras continue de mouliner son cinquième tour de France comme si de
rien n'était ! Chais pas vous mais moi, je trouve ça effrayant !

12:05 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

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