23/10/2007
Grenelle
Des grenelles qui tombent du ciel.
Après le Grenelle de l'environment, voici le Grenelle de l'insertion, préconisée par le président et confié à Martin Hisch. A ce train là, se demande François Rebsamen, ne va t'on pas réhabiliter mais 68.
On sait que les accords de Grenelle, les vrais, avaient, à la fin mai 1968, été signés au ministère du Travail situé dans un hôtel sis rue de Grenelle à Paris. Ils avaient entre autre permis d'augmenter le SMIG (ancien SMIC) de 25% et imposé les 40 heures de travail hebdomadaire.
C'est le côté aggiornamento (remise à jour, aux nécéssités du jour, du paysage social) qui est recherché dans le choix de ce mot. Le Grenelle social sera t-il l'aggioramento qui nous est indispensable en matière d'écologie?
08:15 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (3) |
Commentaires
Les journalistes se gargarisent de ce mot-là ! Grenelle par ci et Grenelle par là ! à force de l'entendre il veut tout dire aussi ne rien dire .
Notre langue si riche a pourtant plus d'un mot dans son sac.
Bonne journée.
Écrit par : Lhuna/Angélique | 24/10/2007
25% d'augmentation !
ça fait rêver pour ceux qui attendent un geste depuis des années. Et si on refaisait mai 68?
Écrit par : Yann | 24/10/2007
Tout à fait autre chose: je me suis permis de recopier ton commentaire laissé sur mon blog, (Le silence des intellectuels) et de le rajouter sur Blogres, à propos du même article, avec lien et tout. Ai-je bien fait? Faut-il l'ôter? Le doute me taraude.
Écrit par : alain bagnoud | 24/10/2007
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