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28/05/2007

Carré

medium_quatre.jpg

En tentant de remplir le questionnaire un peu simplet, trop carré, relayé par Jean-Louis Kuffer, je me suis souvenu que j'avais pro-grammé un algorithme de tri par la méthode quadratique, j’ai donc commencé par recher-cher cette méthode sur la toile et je me suis perdu dans les tri à bulles… Je reviens donc à la littérature...

Les quatre livres de mon enfance :

 Les albums de Mickey super géant dont mon parrain me gratifiait d’un exemplaire une ou deux fois par an. Je commençais par Grand loup et les Petits Cochons, puis Picsou, Donald, Géo Trouve-tout, et terminait par Mickey à travers les siècles.

medium_Akim.jpgAkim – Un succédané de Tarzan en BD. Mes copains préféraient Buck Jones et Kit Carson. Moi Akim et Tartine Mariol.

Tintin bien sûr. Que je lisais en colo à Crest-Voland, à l’heure de la sieste à la lumière tamisée des persiennes. Moment magique.

Le Chien des Baskerville, même colo, lu par le mono avant l’extinction des feux – Hou, ohou sur la landes… Bonne nuit… faites de beaux rêves.

Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore :

 Au diable l’avarice :
Céline
Proust
Dostoïevski
Tchekhov

Les quatre auteurs que je ne lirai plus jamais :

 

Kim Il Sung (à dire vrai je ne l'ai pas vraiment lu)
Bill Packard
Milton Friedman
Mary Baker Eddy
 
Les quatre premiers livres de ma liste :


En direct de  ma pile :
-La leçon de chose en un jour Le livre d’Alain Bagnoud

Terre des oublis- Duong Thu Huong

A relire :
-Cent ans de Solitude
-Pereira prétend – avec tentative de lecture en italien

 

Les quatre livres emportés sur l’île déserte.


- De la philosophie sans doute – De Sénèque à Comte-Sponville en passant par des auteurs chinois – faut que je cherche avant d’embarquer.
- Un livre de maths assez complet un peu au-delà de mes capacités de compréhension mais pas trop avec tout tout sur les nombres premiers.
- A la recherche du temps perdu
- Et comme Jean-Louis, Le Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey

 

Les derniers mots d'un de mes livres préférés :

L’excipit de Tristam Shandy, neuvième volume, chapitre XXXIII
- Doux J--s ! fit ma mère, qu’est ce que c’est que toute cette histoire ?
- Une CHAPONNADE en trop et un RATACONNICULADE en moins, fit Yorick ; l’histoire sans queue, mais non sans tête, d’un taureau flapi du bas, d’une vache qui n’avait pas eu d’andouille après souper, et d’une femme peut-être trop tôt vannée en sa grange _______ et une des meilleures que j’aie jamais entendues dans le genre.

 

Les quatre  lecteurs que je prie de mettre en ligne leurs réponses :

 

ThomasLe garde motstraces écrite - dvanw   

09:45 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (5) |

Commentaires

Joël tu me fais vergogne: n'avoir pas cité Tintin dans mes lectures d'enfance ! Et la collection complètes de Red Canyon, Tex Bill, Vigor et autres héros des "pulps" des éditions Artima ! Shame on you ! Et Spirou ! Et Bob Morane ! Et San Antonio à dix ans, qui nous a insufflés l'amour du vocabillard français ! Ce jeu est une trappe à rats ! Du moins ouvre-t-il des vannes !

Écrit par : JLK | 28/05/2007

Ah... Toi aussi on t'y a collé... Que la toile est petite...

Écrit par : libou | 30/05/2007

Eh oui et c'était plus difficile que prévu

Écrit par : Joël | 30/05/2007

Mon cher Joël,


Je me lance.
Tintin, c'est un fait.
Charlie et la chocolaterie, lu et relu, avec cette jouissance de la répétition si propre à l'enfance.
Jules Verne (tous non, mais nombre d'entre eux)
Les trois mousquetaires. (Lu et relu dans l’enfance, à l’adolescence, troqué un temps contre Monte Cristo ; désormais, je lis les deux ; mentionner ce nom me donne aussitôt envie de l’ouvrir.)

(Je triche un peu. J'ajouterais volontiers quelques romans de la collection Folio junior qui ne diront rien à personne, qui restent des souvenirs indépassables de lecture : Le silex noir ; Le Prince d'Omeyya)




Il va de soi que les réponses qui vont suivre font naître beaucoup de frustration. Comment ça, oublier Svevo !, comment ça, exclure Dostoïevski !, comment ça répudier Koltès (j'ai un faible "universitaire" pour cet auteur), et Perutz !, et Aragon !, et Huysmans !, la liste serait évidemment interminable.
Enfin, bon, essayons.

Rousseau (Les Confessions, livre de chevet)
Proust (bah oui quoi !)
Robert Musil (Le titre de son grand œuvre est à lui seul une des plus belles invitations à la lecture que je connaisse)
Thomas Bernhard (Parce que c'est la plus longue phrase que je connaisse, phrase répétitive, roborative, épuisante et finalement jubilatoire)


Les quatre écrivains que je ne lirai plus. Ah, me voilà bien. Je répondrais volontiers qu'ayant accumulé tant de retard de lectures, il y a comme une impossibilité physique à relire nombre d'auteurs, ne serait-ce que pour découvrir tous ceux dont j'ignore encore tout.
Ma réponse serait plutôt franco-française et contemporaine :
Christine Angot
Dantec


Mais ce début de réponse est trop conformiste. Et passablement faux.

En réalité, je préfère m’en tenir à des auteurs consacrés par l'histoire, dont je n'ai jamais pu dépasser les premières pages des romans ou recueils.

Au hasard :
Hölderlin
Gide
Garcia Marquez (et, si l'on m'autorise un affreux amalgame, le réalisme fantastique en général)
Hesse
Quatre raisons (il en existe plus) de me bannir de ce blog !, même si je ne désespère pas, un jour, de les lire... Ce n'est pas gagné.


J'espère que les quatre premiers livres de la pile à côté de mon lit rejoint votre idée de liste.
Si oui, les voici dans l'ordre:
Qu'est-ce qu'un dispositif ? (de Giorgio Agambem, chez Rivages poche)
La Chaise Klumbert (premier roman de JP Christopher Malitte, chez Actes Sud)
Le livre des hontes (de Jean-Pierre Martin, au Seuil)
LQR, la propagande du quotidien (d'Eric hazan, chez Raisons d'agir)


Quatre livres que je pourrais relire sans cesse...
Le premier, le premier d'entre tous, avec ce qu'il faut de ridicule adolescent : Le rouge et le noir. Indispensable.
J'ai cité deux auteurs parmi mes préférés qui se confondent avec leur œuvre majeure, donc, sans surprise :
L'homme sans qualité et la Recherche
Un quatrième pour la route. Je penche pour l’une des pièces de Koltès. Par exemple, Dans la solitude des champs de coton.


Et le mot de la fin... Je ne sais pas. Je reviens compléter cette réponse, si c'est possible Joël.

Amicalement,

Thomas


PS:
Comme quoi, les bonnes résolutions sont faites pour n'être pas tenues. Mon engagement d'écrire "plus" pour poster "plus", n'a été suivi d'aucun acte. Mille mercis pour cette invitation qui me tire de ma léthargie.

Écrit par : Thomas | 30/05/2007

Je pensais que vous la mettriez sur votre blog. Ce n'est pas que j'ai quelque chose contre le fait que vous l'ayez poster ici mais pour l'édition ce serait plus facile.

J'avoue que j'ai eu de la peine à écarter les trois mousquetaires de ma liuste mais ce n'était plus tout à fait l'enfance.

J'aurais dû mettre Christine Angot que je déteste mais en tous cas pas Dantec. Quant aux autres, Marquez, Gide... cela ne me gène pas que vous les écartiez... On a tous le droit de lire ce qu'on veut (théorème de Pennac) et, grand lecteur ou non, on a tous de grandes lacunes.

JLK qui lit un max (c'est son job), comparé à moi, m'avouait les siennes il y a quelque temps. Cela m'a surpris mais la production mondiale est si gigantesque.
Non THomas, la chair n'est pas triste et on a pas lu tous les livres.

Écrit par : Joël | 30/05/2007

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