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07/03/2007

Uqammak

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medium_Nuna4.JPGOn envie tous l’homme de cinquante ans qui va monter vers ce pays d’en haut de la mémoire, ce pays plus haut que le Mont-Blanc, plus loin que le rêve. Le pays dont les symboles sont le lagopède blanc, le chien malamut et la saxifrage pourpre. Ce pays qui veut marier le développent durable et Internet, attirer le tourisme et protéger la chasse à l’ours et au bœuf musqué. C’est bien ! Avec un bémol tout de même : mercredi, sur Nunavut.com, il faisait -12 à Iqaluit, la capitale, au sud du pays, jeudi il faisait -18 et samedi on en était à -33 Celsius. On rappelle que c’est à -40 que les degrés Celsius rejoignent les Fahrenheit et que les bottes du pécheur se prennent dans le même bloc de glace que le saumon. C’est vrai que c’est en été que l’homme de cinquante ans se rendra au Nunavut. Et bien, ce n’est pas une raison. Au lac Hazen, au nord, dans le parc national d’Ellesmere, là où les truites sont si nombreuses qu’elles doivent jouer des nageoires pour pouvoir rester dans l’eau, eh bien au lac Hazen, il y a des étés où la glace qui entoure les poissons ne fond pas totalement.
medium_Nuna0.JPG
 medium_Nuna4.JPGEn général l’habitant du Nunavut n’est pas un Uqammak, un beau parleur en inuktitut. Seuls les vieux racontent des histoires d’igloos qui volent, de belle-mère qui se transforme en Narval, de Sedna, la déesse de la mer, qui dressa ses chiens à tirer si fort sur les îles que finalement le Nunavut devint presque un pays. Les vieux, quand ils se mettent à raconter des histoires de lacs qui débordent de truites, de saumons gros comme des pickups, on les arrêtent tout de suite, c’est qu’ils ont fait leur temps. Avant cette date fatidique, on souhaite donc à l’homme de pouvoir raconter encore quelques bien belles histoires de pêche. 
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                          F I N 
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02:10 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (2) |

Commentaires

Le voyage de mes rêves....

Equipé de bottes Sorel, tête et extrémités bien protégés qu'importe s'il fait froid. Les inuits du Nunavik ont limité le nombre de touriste aux places disponibles d'hébergement, ce qui donne un non afflux de tourisme, une protection de la nature et un coût plus élevé car places rares...

Je ne sais pas si vous connaissez la société de voyage grand nord grand large... qui propose des expéditions.

je découvre votre blog, au détour, d'une, d'un autre.

Écrit par : balein | 08/03/2007

Et bien moi j'aime autant lire ca dans les blogs que me peler de froid au milieu des truites prises dasn la glace.

Écrit par : Axel | 16/03/2007

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