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03/05/2006

Salon-art

medium_salon.2.jpgCe week-end

c'était le

20e Salon international

du livre 

de Genève.

 

J’y suis passé vendredi et samedi pour une petite permanence au Passe-Muraille, le stand de la revue littéraire. Comme l’écrit Jean-Louis Kuffer, « On peut certes dauber sur la décadence de la culture actuelle, la littérature qui n’est plus ça, les jeunes qui ne lisent plus ou la langue française qui f… le camp et autres litanies. Or l’agora que constitue le Salon du livre laisse entrevoir de multiples autres signes, à commencer par ceci : que le goût de lire, modeste curiosité ou passion vorace, a fait que des milliers de gens (plus de 100’00) se sont déplacés, pour se rencontrer parfois, avant de repartir avec ce bien précieux qu’est un nouveau livre. »

C’est vrai que ce déferlement de mômes le vendredi pour la bataille des livres et ces familles du samedi avides de culture avait quelque chose de revigorant. Les plus contemplatifs pouvaient se balader dans EuropArt la 14ième expo d’art contemporain, très agréable aussi mais une toute autre ambiance.

En face de notre stand Joseph Joffo (le sac de billes) signait ses livres, il avait toujours du monde. A côté de nous, un monsieur imposant, d'un certain âge, vendait sa découverte essentielle :  "Le Saint-Esprit" est une femme". Un livre publié à compte d'auteur, qui semblait aussi léger (plus de pages que de chapitres) et creux que les révélations de De Villiers sur le contrôle de l’aéroport de Roissy par les islamistes sauf que Villiers y mettait moins de conviction. L'année prochaine je loue mon mètre linéaire, je vais écrire un livre provocateur sur les moeurs du Saint-Esprit. 

Une petite découverte au milieu des livres : l’Asiathèque, des dizaines de livres bilingues et de dictionnaires tous plus exotiques les uns que les autres, punjabi, hindi, Bengali, Urdu, Gujarati - Tamil, etc. Même un livre tour du monde en 80 langues avec de ces alphabets exotiques. C’est bien simple Jean Euphèle qui était avec moi au stand, passionné de langages et de dictionnaires, à qui j’ai parlé de ma découverte, s’y est ruiné. Il va falloir qu’on se cotise pour qu’il puisse manger quelque chose à la fin du mois, les écrivains ne sont pas riches, enfin pas tous.

00:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature |

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