Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2006

Carnets de JLK

medium_jlk.jpgFiche signalétique


Nom du joueb : Carnets de JLK
Sous-titre :  Riches heures de lecture et d’écriture
Date de création : 6-Juin-2005
Auteur : Jean-Louis Kuffer, responsable des pages littéraires du quotidien 24 Heures, à Lausanne, et aussi rédacteur en chef du Passe-Muraille*. Il a déjà publié treize ouvrages.
Points forts : Littérature et épicurisme.
Liens : 24 Heures, Christian Cottet-Emard, Gaspar L., Jean-Jacques Nuel, Ange Heurtebise, Ornithorynque, Raymond Alcovere, Editions Bernard Campiche, Editions Christian Bourgois, Pierre Assouline, Editions Phebus, Editions Zoé, Le culturactif suisse, Le Matricule des anges, David Ruzicka, Jean-Michel Olivier, Alina Reyes
Catégories : Etablies un peu au hasard de la prolixité de l'auteur.

Parmi les dernières notes

(une trentaine depuis le premier janvier)

• Ce dont tout le monde ne parle pas – Salman Rushdie chez Ardisson
• La filiation selon Michel Serres - entretien
• Le Japon des grands fonds Le dernier roman de Murakami Haruki
• Opération Lézard - Alexandre Jollien, clown de Dieu
• L’humour d’Alfred Hitchcock
• Volodine le magicien - Nos Animaux préférés
• Les bonnes dames - Notes pour un roman
• Le feu sous la glace -Entretien avec Amélie Nothomb
• Sollers à Lucerne

Subjectif

 

Un joueb extraordinaire pour les fondus de littérature. Comme je fais parti de ces fondus, il va m’être très difficile de ne pas tomber dans le dithyrambe. En plus je suis presque toujours d’accord avec Jean-Louis et quand je ne le suis pas, je me dis je devrais relire. Bref, c’est le coup de foudre. Bémol quand même, je préviens tout de suite les petits lecteurs que suivre ces carnets n’est pas une sinécure, un vrai job à temps partiel.

Jean-Louis connaît sa république (et canton) des livres dont il parle avec une passion inextinguible. Il doit toujours avoir quatre ou cinq livres au feu et on sent qu’à chaque exemplaire il attaque la lecture avec la fraîcheur du lecteur juvénile, ce qui ne doit pas être facile quand on a déjà consommé, comme lui, des bibliothèques.
Derrière ces notes on sent que Jean-Louis aime la vie, la bonne chair, la famille, les amis, le ski de randonnée, la montagne, la peinture, la musique… tout ce qui peut rendre la vie si bonne et si belle. 

Sur son blog, il nous parle aussi un peu de son écriture dans ses notes pour un roman. Un roman qu’il compose chaque matin de bonne heure. Il peint aussi. Jean-Louis a publié treize livres. Dans ma liste, pour mes lectures, j’ai noté un roman Le viol de l’Ange, des nouvelles dont Le maître des couleurs dont vous pouvez lire des textes ici et Les passions partagées, livre de notes paru en 2004.

Peu de commentaires sur le blog , à part cette note récente sur les auteurs confrontés au PAF (paysage audiovisuel français). On sent pourtant qu’autour de ce carnet se créé une communauté écrivaine de gens passionnés de beaux textes et de belles joutes litérraires.

*Passe-muraille : Le seul journal littéraire publié en Suisse Romande à été crée en 1992 avec une publication bimestrielle (6 fois par an) et s’est donné pour vocation, dès le début, de présenter la littérature contemporaine de manière accessible en portant un accent particulier sur la production romande et les quatre cultures helvétiques. Il associe des écrivains à l’exercice de la critique et présente un grand entretien dans chaque numéro. Publication des textes inédits. Le P-M a publié des centaines de textes d’auteurs du monde entier et réalisé de nombreux dossiers consacrés, notamment, à Albert Cohen, C.F. Ramuz, Nicolas Bouvier et Hugo Loetscher.

Bonus -  l'incipit de la nouvelle de Marcl Aymé:

Il y avait à Montmartre, au troisième étage du 75 bis de la rue d'Orchampt, un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé. Il portait un binocle, une petite barbiche noire, et il était employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement. En hiver, il se rendait à son bureau par l'autobus, et, à la belle saison, il faisait le trajet à pied, sous son chapeau melon.

Commentaires

Merci de nous faire connaître ce très riche site.
Il faudrait effectivement un "digest" pour petit lecteur qui veut s'initier.

Écrit par : TeePee | 17/01/2006

Qui c'est JLK? Votre fiche répond parfaitement à ma curiosité. Ses articles sur Sollers, déversés en cascade sur son blog ne pouvaient qu'attirer mon attention sur lui. Et puis, suis tombé sur la sienne, qu'il faut aller déterrer dans son blog sous le fichier about.html.

Quelle érudition et quelle prolixité ? Talent aussi, pas passé inaperçu, prix décernés à ses bouquins. Ecriture agile, fluide, sens de la formule. Trop? Peut-être que sa facilité d'écriture est aussi son talon d'Achille? Les femmes le savent d'instinct à notre égard : le désir naît de la rareté. Les acheteurs de Rungis savent aussi que ce qui est rare est cher sans avoir besoin de consulter un philosophe. Et au rayon viande de Rungis, si l'os de boeuf fait de bons bouillons, Rabelais prend soin de l'écarter pour goûter la substantifique moelle.

Écrit par : viktor kirtov | 26/01/2006

Je crois que vous résumez très bien la chose: l'érudition, le talent, la prolixité, le trop... Je n'arrive pas à suivre, j'ai perdu pied avec les voyages de Sollers que je vais lire cette fin de semaine mais je me garderais bien de conclure que JLK devrait limiter ce trop, je pense que c'est sa marque de fabrique, du moins celle de son blog car je suis sur que pour ce qui est de son oeuvre, il fait attention de livrer la substantifique moelle... Un de mes problèmes c'est qu'un blog se lit sur écran... avec JLK, j'ai fait une ou deux exception en imprimant ses nouvelles que je recommande par ailleurs.

"...il y a là-dedans plein de notations fines et de fines notations autant que de fines notations fines, c’est d’une parfaite fluidité mais c’est sans saveur, c’est apparemment improvisé et c’est concerté jusqu'au pédantisme, cela se veut intéressant à jet continu parce que Sollers se considère tel mais ce ne l’est à vrai dire que lorsque Sollers parle de quelqu’un ou de quelque chose qui le dépasse..."

Écrit par : Joël | 26/01/2006

excellent.

Écrit par : Babymode | 21/04/2006

Merci mon canard, mais c'est too much. Au lieu de me dithyramber, tu ferais mieux de te consacrer sérieux à ton roman. L'idylle de vioques est assez épatante, mais l'autre dont nous avons lu le début et que nous voulons voir finito ? Allez tavarichtch, au boulot !

Écrit par : JLK | 21/08/2006

C'est un vieille dythyrambe que cell-ci :-)
J'ai toujours deux notes en préparation sur deux livres de passions et de papillons que j'ai bien appréciés mais je n'ai pas la vitesse d'exécution de certains, alors ce sera pour plus tard.
Quant à l'avancement des travaux, on en cause "off-line" comme on dit chez Elisabeth.

Écrit par : Joël | 21/08/2006

Les commentaires sont fermés.