20/10/2005
Coupeur de feu
Je suis peu enclin à croire.
Les charlatans m’exaspèrent.
L’autre jour nous étions chez des amis et un des invités s'est brûlé, sans gravité mais douleur quand même. La maîtresse de maison, jamais prise au dépourvu comme toute bonne maîtresse de maison, appelle au téléphone un coupeur de feu.
Pendant ce temps, sur le canapé, le maître de maison, un libre-penseur notoire, m’explique tout le mal qu’il pense de ce genre de guérisseur téléphonique. J’acquiesce en dodelinant du chef.
Ceci dit la douleur passe et on découvre que le charlatan est un de nos voisins et même que, naguère, il avait soulagé une entorse à la cheville de ma femme.
Je ne savais plus comment pencher mon chef.
22:50 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |
Commentaires
Je suppose que tu n'as plus eu qu'à t'incliner, comme la baguette du sourcier devant l'eau...
Écrit par : Dilettante | 21/10/2005
Et oui comme tu le sais pourtant, rien n'est jamais certain...
Écrit par : Cribas | 22/10/2005
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