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15/08/2005

Internet Romance -21-

Et le récit indiscret continue:

« La (première) journée a été longue. Elle allait durer plusieurs semaines. Gastronomie et musique. Surtout musique, une longue journée symphonique, concertante, andante sostenuto, allegretto, allegro aperto, vivace, allegro di molto. Sensualité, amour, festival joyeux, illumination, feu d'artifice, apothéose de l’esprit et des sens. (…) Elle joue de mon vieux piano désaccordé à merveille. Rien à voir avec les concerts qu’elle me donnait par téléphone. Elle est LÀ, elle est chez moi, joyeuse, vive, riante. Je suis au-delà du coup de foudre (…) Dans toute l’excitation du premier jour, j'ai complètement oublié de lui offrir les cadeaux longuement choisis : Du parfum bien sûr, Ysatis de Givenchy, un grand châle pour affronter les froidures et quelques babioles. Ysatis, le nom de la machine à partir de laquelle j'écris dans French. Elle est touchée, émue, c’est son parfum favori et je l’ignorais. C’est mon jour de chance. »
Je me demande quand il a eu le temps d’écrire tout ça. Il a tout consigné : Le concert d’orgue à Sallenoves avec Christian et la chorale de Monchaud. Les riches toilettes de Mary-Ann décrites par le menu. Quelle garde-robe ! Pas étonnant qu’elle ait payé a little surplus de bagages. Le départ pour Paris. Le repas de french-noteurs dans un restaurant typique près des Halles, le restaurant aux grandes tentures violines. Il y avait Daniel Letellier et ses deux copains dragueurs et pêcheurs, Jean-Pierre et Paulo. Autre échantillon de sa prose : 
« Le soir à Paris, c'est ripaille. Daniel nous a dégotté un petit restaurant parisien au charme un peu vieillot. Le décor seul est un pur ravissement : des parois violines, des tentures en harmonie, sur les murs des natures mortes peintes de gibier et  de fruits, la grande table entourée de banquettes moelleuses et éclairées par des lampes Tiffany aux couleurs pastel. Mary est ravie et elle le montre comme elle sait montrer sa joie en embrassant tout le monde sans arrêt ; même le chef cuisinier, un ami de Daniel venu s'enquérir du bon déroulement de ce repas, a lui aussi droit à sa bise. (…) Le samedi, Daniel nous invite chez lui à la campagne. Il y a un piano. Mary saute sur le tabouret. On chante une bonne partie de la nuit, chansons françaises, chansons australiennes, tout ce que l'on sait, les refrains, et beaucoup de la-la-la. Une soirée entre amis, les amis de French, alors on parle des absents, de Julia, des camarades québécois. Ambiance amicale et douillette (…) »

La garde-robe s’est encore étoffée. Paris sera toujours Paris. Départ pour le tour d’Europe. Bruxelles, Gottingen, Munich, Vienne, le Danube, Strauss… Venise ? Non, Venise, ce ne sera pas possible… C’est trop court. as le temps… Tout ce long périple, dans la vieille R5 de la terre à lune...

22:06 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

Commentaires

Mais il est met où le pauvre toutes ces valises. Ah! les femmes et leur garde robe

Écrit par : Fred de Mai | 16/08/2005

mais ... les gardes robes étoffées ... c'est uniquement dans le but de plaire aux hommes ... alors ils peuvent bien porter un petit peu ...

Écrit par : maryne | 16/08/2005

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