27/06/2005
AZinnias
Zinnias, mes beaux zinnias,
vous n’avez plus aucun pouvoir.
Ah! que ne suis-je à Zanzibar
avec Zénaïde ou Zoé!
J’ai souvent souhaité de vivre
en ce paysage de rêve,
assis sur le Z majuscule.
Je regarderais mes zouaves chasser le zèbre et le zébu avec la zagaie que l’on voit appuyée au bord de l’image.
Zélateur de Zarathousta, je vivrais là loin des zoïles, loin des zizanies, des zéros, du zona, des zincs et des zozotants zoographes, le poing sur mon zygoma, perdu dans la contemplation du zénith ou du zodiaque, tel un innocent zoophyte. Ainsi jusqu’au zigzag suprême et jusqu’au zut définitif.
Un poème de Georges Duhamel
21:05 Publié dans Blog, Papous | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature |