Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/03/2008

Into the wild

5f9591d28a27b1e1ce8a522928d9e382.jpg

Cinéma

et

Simplicité

Volontaire

.

.

.

Christopher McCandless a 22 ans, il vient de recevoir son diplôme qui doit le mener à Harvard et ensuite à une vie d’américain moyen entre fric et réussite sociale. Mais il n’en veut pas et il décide de tout quitter. Il laisse sa famille avec qui il a un gros contentieux, il envoie ses économies à une œuvre de charité. Il brûle son argent et sa voiture et part sur la route. Il se fait appeler Alexander Supertramp. Il parcout le Dakota, le Colorado qu’il descend en canoë jusqu'au Mexique... Alex souhaite aller en Alaska pour se retrouver « into the wild » dans les vastes étendues du nord, seul, en communion avec la nature.

Des images magnifiques. Une histoire racontée avec force retours en arrière. Un bon film mais pas tout à fait un très grand film. Ce qui m’a plu et en même temps déçu, c’est la réflexion sur la Simplicité volontaire.

Ce film est basé sur un livre qui raconte une histoire vraie. McCandless a existé (1968-1992),  il était inspiré par Thoreau, Jack London ou Léon Tolstoï dans un refus du matérialisme et une volonté de retour à la nature.   Henry Thoreau (1817-1862), philosophe connu surtout pour Walden, un livre qui raconte les deux ans qu’à passé Thoreau près de l’étang de Walden dans un retour sur soi dans la nature. Une critique du mode de vie occidental qui préconise un retour à la nature.

L’histoire de Chris/Alex Supertramp finit mal. Il ne s’est pas suffisamment préparé à son retour à la nature. Certains on dit qu’il était fou, le film nous montre au contraire un garçon tout ce qu’il y a de plus sain d’esprit, intelligent, pugnace, volontaire. Son principal défaut c’est de ne pas s’être assez préoccupé des détails matériels de ce voyage into the wild. Il se montre piètre trappeur et mauvais pécheur... Thoreau avait eu la sagesse de choisir un étang proche de chez lui mais McCandless était un fougueux qui avait des rêves plus grands.

Un bon film, un musique excellente... mais j’avoue que j’ai été un peu frustré par l’épopée ratée de ce héros de la simplicité  volontaire. La SV a besoin de succes stories.   

06:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : simplicité |