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Julien Bayou est un homme à femmes !

"Tous les hommes sont des hommes à femmes" me dit une copine, regarde Poivre (PPDA), DSK, Hulot, Mitterrand, Chirac... 

Mais il y a aussi les hommes à hommes. Les homos, je vous passe les autres qualificatifs car il sont trop nombreux.

Y a-t-il des femmes à hommes ?

Oui, bien sûr, même si cela ne se dit pas. D'ailleurs sous l'ère prude des victoriens on les a appelé nymphomanes. De nymphe, divinité féminine secondaire personnifiant les forces vives de la nature et mania, folie. Une maladie donc qui traduit bien le machisme ambiant.

Et bien sur, il y a des femmes à femmes. Les homos aussi (car homo dans ce cas veut dire identique, semblable), et je vous passe aussi les autres qualificatifs car il sont trop nombreux.

Pour revenir à la question "Tous les hommes sont-ils ou non des hommes à femmes ?" que répondre. Peut-être bien que oui quand on voit tous les hommes qui en position de pouvoir abusent largement de cette position pour satisfaire leur libido, un mot latin pour désir. Pouvoir et libido exacerbée ne seraient-il pas liés ?

Bon désolé de revenir sur ce sujet rebattu que m'a inspiré un article de Reporterre qui se veut un journal écologiste et qui raconte le milieu un peu crapoteux dans lequel baignent les verts d'EELV. L'histoire d'un prédateur et de femmes jalouses et délaissée que une certaine  Sandrine, avide de pouvoir, a instrumentalisé dans l'émission C à Vous. Bayou a répondu dans la même émission mais il n'a pas convaincu et il a réussi l'exploit de mêler Macron à ce crapotage. Les vidéos sont sur le net, passablement écœurantes, je ne mets donc pas les liens.

A la fin du XIXième siècle seuls les immeubles bourgeois disposaient d'un ascenseur.  Sandrine Rousseau de la Nupes aurait déploré la condition de l’ouvrier fatigué qui devait remonter dans son appartement au dernier étage après une journée de labeur.

Mais Alphonse Allais avait trouvé la solution :

… On m’a présenté, dernièrement, un monsieur qui a trouvé un moyen fort ingénieux...

Simple employé dans la Compagnie générale d’Assurances contre la Moisissure, cet individu, auquel ses appointements ne permettent qu’un humble sixième étage, est atteint d’une vive répulsion pour les escaliers ; tellement vive, cette répulsion, qu’elle frise la phobie !

Alors, notre homme a imaginé un truc fort ingénieux pour s’éviter la formalité de ses quatre-vingts marches.

Avec l’assentiment du propriétaire, il a organisé à l’une de ses fenêtres un appareil assez semblable à celui dont on se sert pour tirer l’eau des puits : une forte poulie, une solide corde, et, aux bouts de la solide corde, deux robustes paniers pouvant contenir chacun une personne.

Sur le coup de sept heures et demie ou huit heures, selon qu’il a bu deux ou trois absinthes, l’employé de la Compagnie générale d’Assurances contre la Moisissure arrive au pied de sa maison.

Un coup de sifflet ! Une fenêtre s’ouvre ; au bout d’une corde, un panier descend jusqu’au sol.

L’homme s’installe dans le panier.

Second coup de sifflet ! C’est alors autour de la bourgeoise d’enjamber le balcon et de s’installer dans l’autre panier.

Comme le poids de la dame est inférieur à celui du monsieur, il ne se passe rien tant que l’aîné des garçons n’a pas ajouté à sa maman un poids supplémentaire.

Ce poids est représenté par une lourde pendule Empire, qui suffit à rompre l’équilibre.

Dès lors, le panier de la dame descend, cependant que monte celui du monsieur.

Ce dernier peut ainsi regagner son appartement sans la moindre fatigue.

La femme n’a plus qu’à remonter les six étages par l’escalier, tenant dans ses bras la pendule Empire, à laquelle elle doit faire bien attention, car son mari y tient énormément.