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06/11/2017

Revenu d'existence

Une petite resucée pour une note publiée il y a 3 ans...

J’ai trouvé sur l'excellent blog de Paul Jorion un article dû à Michel Loetscher intitulé « Aux sources du revenu d’existence pour tous » que je vous encourage vivement à lire. Il part de loin… et associe les deux hommes dans une large perspective sur le revenu d'existence.

Extraits :

Le 6 mai 1795, en des temps de grande détresse, les juges du Berkshire se réunissent à l’auberge du Pélican, à Speenhamland et décident d’accorder aux pauvres des compléments (subsidies in aid of wages) selon un barème indexé sur le prix du pain. Il s’agit de la reconnaissance d’un « droit de vivre » afin de garantir la survie des exclus et d’éviter la désagrégation de la société par l’octroi d’un revenu minimum, versé indépendamment de toute « activité productive »… Le gouvernement de Sa Majesté étend ce système en faisant voter la « loi Speenhamland » – avec l’arrière-pensée d’écarter le risque de contagion révolutionnaire qui a balayé la France…  

Le système des allocations de Speenhamland revient en fait à utiliser des ressources publiques pour… subventionner les employeurs, prompts à embaucher les bénéficiaires d’un secours public auxquels ils pourraient verser un salaire bien inférieur au minimum vital – et à « faire baisser les salaires au-dessous du niveau de subsistance » comme l’analyse KarlPolanyi (1887-1964) : « Le système de Speenhamland était un fossé édifié pour la défense de l’organisation rurale traditionnelle, alors que la tourmente du changement balayait les campagnes, et faisait d’ailleurs de l’agriculture une industrie précaire » (1). Cette expérience de « salariat social »  s’effondre à cause de son effet paradoxal : la généralisation de la pauvreté

(...)

Seul, Jacques Duboin en défend l’idée avec constance depuis l’entre-deux-guerres jusqu’aux « trente glorieuses ». Depuis Rareté et abondance(1944), l’évidence demeure : « Plus la production est scientifiquement organisée, moins elle distribue de revenus ». La question centrale est moins que jamais celle de la production que celle de sa répartition et de sa distribution.

16:53 Publié dans Duboin | Lien permanent | Commentaires (1) |

05/11/2017

Vinaigre

vinegar-cruet-made-in-sandstone-natural-and-red_788907.jpgLe vinaigre a mauvaise réputation.

On dit que l’on n’attrape pas les mouches avec (mais qu’il faut utiliser du miel).

Le meilleur vin est sujet à se transformer en vinaigre. C’est d’ailleurs du vin qu’il tire son nom.

Si on dépasse un peu les 0.6 grammes par litres d’acide acétique, le vigneron dira de son vin qu’il a du volatil. Hum, c’est pas terrible mais c’est le prix à payer pour une vinification le plus naturelle possible. Le consommateur dira que ce vin est piqué.

Pour faire du vinaigre, il faut un vinaigrier et une mère qui n’est autre qu’un amas de bactéries dont acetobacter aceti isolé par Pasteur qui bossait pour des producteurs de vin et ne passait pas un repas sans pinard dont certains de ses visiteurs disaient qu’il avait un fort goût de volatil.

Le vinaigre est aussi un désinfectant et un conservateur.

Le vinaigre désaltère, donc les soldats romains que en imbibèrent la « sainte éponge » pour le Christ sur sa croix n’étaient pas des sadiques.

Du coup, quelques 2000 ans plus tard, des chercheurs ont eu l’idée d’appliquer le coup de l’éponge vinaigrée à l’Arabette des dames. L’arabette des dames n’est pas une sorte de foulard islamique mais une plante.

290px-Arabidopsis_thaliana.jpgAprès plusieurs mois de tests, ils ont trouvé le bon dosage et appliqué du vinaigre très dilué sur la terre où poussaient des arabettes des dames non mutantes. Puis ils ont stoppé l’alimentation en eau pendant quatorze jours.

Au final, 70 % des plantes traitées ont survécu, alors que celles qui n’ont pas bénéficié du traitement sont mortes. Donc pour la soif, le vinaigre c'est mieux que le miel.

Une excellente nouvelle pour les jardiniers qui partent en vacances en août. L’an prochain avant de partir arrosez votre jardin de vinaigre. Attention, il est prudent d’acheter votre vinaigre rapidement au cas où les victimes du réchauffement climatique liraient ce blog.

Quant au sumac vinaigrier, c'est un arbre qui supporte bien les sols pauvres en eau.

s-l1000.jpg

 

 

07:28 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |

04/11/2017

Festival Annonay 2 au 12 février

Prochain Festival :

du 2 au 12 février 2018 - 35ème édition !

Vous voulez vivre une aventure cinéphile

hors du commun ?

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Comment devenir jury ?

Le jury est composé de 6 à 8 personnes passionnées de cinéma sélectionnées sur candidature, qui sont accompagnées par 1 (voire 2) professionnel(s) du cinéma. Les différentes personnalités qui ont présidé le jury d’Annonay : Baya Kasmi, Michel Leclerc, Eric Guirado, Marianne Denicourt, Bernard Jeanjean, Raphaël Jacoulot, Nicolas Saada, Aurélia Georges, Solveig Anspach, Jérôme Boivin, Manuel Pradal, Sophie Fillières,Jean-Pierre Améris <3, Bernard Stora, Jean Marboeuf, Safy Nebbou, Serge Le Peron, Helma Sanders-Brahms, Jean-Pierre Denis, Jacques Fansten, Manuel Poirier…

Comment proposer sa candidature

Sous réserve que vous n’ayez pas déjà été jury du Festival International du Premier Film d’Annonay dans les 5 dernières années, il vous suffit de réaliser votre autoportrait de spectateur sur un support au choix :

  • un courrier (3 pages maxi)
  • une séquence vidéo ou audio (3 minutes maxi).

La MJC prend en charge les frais de séjour (hébergement et repas) et de déplacements : modalités pratiques ci-dessous. Nous attendons vos candidatures par voie postale ou électronique cinema@mjcannonay.org  jusqu’au 22 décembre

Avis aux amateurs !

Télécharger le tract de l’appel à jury pour notre édition 2018 : c’est ici !

Accueil des membres du jury – Modalités pratiques