21/01/2015
Adonis
Je n’arrive pas à lâcher prise* avec cette histoire de Charlie. Nous sommes allé voir TIMBUKTU d'Abderrahmane Sissako. Des djihadistes imposent leur loi à Tombouctou. Un film très dur sur le fond et très beau sur la forme. Allez lire la critique de Pascale.
J’ai aussi beaucoup aimé l’analyse que fait Adonis, Ali Ahmed Saïd Esber (علي أحمد سعيد), un poète syrien qui vit chez nous, au sujet de la difficulté qu’ont les arabes a instaurer une société de progrès.
L’interdiction de la parole bloque tout. Le moindre mot, la plus petite opinion est considérée comme une crime alors que, dans le Coran, même Allah a écouté Satan. La démocratie exige une réinterprétation du Coran. La liberté n’est pas facile à vivre. Il est plus simple de faire confiance à un homme providentiel... On a connu ça.
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