03/10/2014
Héros
Pendant mes vacances sardes, je me suis sérieusement penché sur les livres d’Andrea Camilleri en français et en italien.
J’avais commencé par lire le dernier livre de l’islandais Arnaldur Indriðason et le retour de son commissaire Erlendur Sveinsson dans Étranges rivages. Je déconseille, c’est vraiment trop mou du genou, on sent les fonds de tiroir.
Le héros récurrent de Camilleri se nomme Salvo Montalbano. Il est dans pas mal de ses polars mais aussi dans des séries télévisées (image).
Il fait désormais parti des grands noms de la littérature policière au même titre qu’Erlendur ou que Kurt Wallander, San Antonio, Simon Templar, Joe Leaphorn et Jim Chee, Jules Maigret, Sherlock Holmes, Fabio Montale… La liste complète est ici.
Montalbano est un personnage truculent qui est commissaire de police de la bourgade imaginaire de Vigàta en Sicile. Il s'exprime dans un mélange d'italien et de sicilien, inimitable. Par exemple, il se présente en disant en italien Montalbano sono, litt. Montalbano, je suis, en mettant le verbe être à la fin de la phrase comme en syntaxe sicilienne. Ses colères, sa boulimie (pour les plats typiques, en particulier les arancini), son amour contrarié avec la Génoise Livia, ses enquêtes sur la mafia et sur les faits sociaux siciliens (drogue, réfugiés, faits divers) ont conquis le public italien.
Montalbano tire son nom de celui de l'auteur espagnol Manuel Vázquez Montalbán, dont Camilleri apprécie le personnage de Pepe Carvalho.
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