07/06/2012
Double entrée
Vous avez sans doute lu la lettre de George Sand à Musset qui comporte une invite cachée quand on lit une ligne sur deux... (voir plus bas)
Voici un texte issu du PS à lire normalement pour les partisans du candidat normal. Pour les copains de Pierre, les sarkozistes, les gars de l'UMP, commencez par le bas. Pour les adpetes du Modem, je ne sais pas trop... choisissez les phrases qui vous arrangent...
Au PS, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
les mafias feront partie du gouvernement.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
l’on puisse gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Assumant maintenant le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettrons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu'à partir de maintenant
nous sommes avec François Hollande, l’homme qui réinvente le rêve
George Sand par Delacroix:
De George à Alfred
Cher ami,
Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. À vous je veux me sou-
mettre entièrement.
Votre poupée
En fait, cette lettre est un canular...
Voici, le vrai échange (lire le premier mot de chaque ligne)
De Musset à Sand :
Quand je jure à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu'inconscient je change de langage
Vous avez su captiver les sentiments d'un coeur
Que pour adorer forma le Créateur.
Je vous aime et ma plume en délire.
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
De Sand à Musset :
Cette indigne faveur que votre esprit réclame
Nuit à mes sentiments et répugne à mon âme
19:37 Publié dans Au fil de la toile, Humour | Lien permanent | Commentaires (2) |
Commentaires
Faudrait voir à respecter hémistiches, césures et autres alexandrins !
Quand je jure à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu'inconstant je change de langage
Vous avez captivé les sentiments d'un coeur
Que pour vous adorer forma le Créateur.
Je vous chéris d'amour et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin, de mes vers, lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Réponse :
Cette douce (ou insigne) faveur que votre coeur réclame
Nuit à mes sentiments et répugne à mon âme.
NB : faute d'original, je ne mettrai pas ma tête au billot pour attester que ma version est la bonne. Mais au moins elle respecte la cadence !
Écrit par : papisenior | 21/07/2013
Bien vu papisenior.
J'ai trouvé un autre copier-coller
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un cœur
Que pour vous adorer forma le Créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Écrit par : Joël | 22/07/2013
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