05/11/2011
Bestioles
La cicadelle (Homalodisca vitripennis ou encore coagulata) improprement appelée mouche pisseuse est proche des cigales. Elle mesure entre 1,5 et 2 cm. On l’appelle pisseuse car elle suce la sève des arbres, séve peut nourissante et dont elle rejette cent à mille fois son propre poids chaque jour ce qui provoque une fine pluie légèrement sirupeuse à l'ombre des arbres.
Cette bestiole, originaire du sud des États-Unis, où elle ne pose pas de problème, s'est propagée en Californie (1988), en Polynésie française(1999), à Hawaii 2004 et à l'île de Pâques 2005, où elle est considérée comme une espèce invasive. Elle est susceptible de transmettre des maladies aux plantes.
Une méthode de lutte biologique contre la cicadelle pisseuse consiste à installer une petite guêpe qui pond ses œufs dans les larves de cicadelle. Ceci réduit notablement le nombre de cicadelles.
Mais les mathématiciens font mieux, ils simulent la vie et la reproduction de la cicadelle pisseuse. Celle-ci vit en symbiose avec deux bactéries (ses symbions). Bactéries qui ont aussi des échanges entre elles pour survivre. En simulant ainsi la vie des mouches pisseuses et de ses hôtes, les maths vont peut-être permettre de trouver une manière de limiter sa prolifération. On pourrait peut-être supprimer une de ces bactéries symbiotes qui aide la cicadelle à synthétiser certaines protéines… mais là, je m’avance un peu.
Symbiose : de sun> avec et bio> la vie. Association entre deux organismes. Une sorte de parasitisme dans l'intérêt des deux (ou plus, voir cicadelle pisseuse). Symbion - Un des deux alliés. Symbiote : adj > qui vit en symbiose
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