Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/08/2008

Coca

MAM – Que recouvre cet acronyme ? Une ministre de l’intérieur ? Un musée d’art moderne ? Une sauce à base de poisson fermenté ? Oui, tout ça et aussi le Mal Aigu des Montagnes. On se souvient que le capitaine en est atteint dans Tintin au Tibet et que cela lui provoque du délire.

  Ca-vient.jpg

Dans les Andes on l’appelle soroche et pour soigner ce mal on trouve la feuille de coca qui contient pas moins de 14 alcaloïdes : la papaïne qui aide à la digestion et cicatrise. La higrine qui protège du MAM. La quinoline qui évite les caries. L'atropine qui assèche les poumons. La benzoine anti-fermentation.  La pectine un anti-diarrhée. La globuline un cardiotonique qui soigne le MAM. La piridine qui facilite l'oxygénation du cerveau. La réserpine qui réduit la pression sanguine, La cocamine et la coniine anesthésiques. La cocaïne stimule le système nerveux. L'ecgonine qui donne de l’énergie. L'inuline rafraîchit et améliore le fonctionnement du foie, diurétique elle produit une augmentation des cellules sanguines. Pas mal non ?
 
Pas étonnant que les incas en aient fait une déesse, Mama Coca, déesse de la santé et de la joie, fille de Pachamama la déesse terre, la Gaia des grecs. Bon, à part ça, on ne trouve pas de feuilles de coca en France. C'est interdit. Le seul substitut est la coca 9ch, de l’homéopathie. Une molécule de principe actif diluée dans un milliard de milliards de molécules d’eau.   
 
A la fin du XIX ième, le coca-cola contenait de la feuille de Coca trempée dans du vin de Bordeaux, un truc idéal pour emmener en montagne. Depuis, il ne contient que de sucre dans sa version normale et de l'édulcorant de synthèse dans sa version zéro. Tout fout le camp !

09:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |