21/08/2008
Interdit
à l’italienne.
Les maires italiens sont investis de nouveaux pouvoirs en matière de sécurité. Ceci donne des choses étonnantes.
En vrac :
- Interdit de mendier couché.
- Interdit de parler dans la rue à des prostituées ou à des femmes dont l'attitude, l'habillement ou le comportement manifestent l'intention de se livrer à des prestations sexuelles.
- Interdit de vendre de l’alcool le week-end après 22 heures.
- Interdit de s’asseoir à plus de trois sur un banc public.
- Interdit d’étendre son linge dans la rue,
- Interdit de se promener avec une canette à la main.
- Interdit de pique-niquer sur les places ou les marches d'escalier du centre historique (de Rome)
- Interdit de fumer dans les lieux publics.
- Interdit de donner à manger aux pigeons.
- Interdit de marcher avec des sabots.
- Interdit d’écouter la radio en public.
- Interdit au mois d’aout de jouer du marteau-piqueur.
Evidement chaque commune à ses propres règles. Les trois dernières, s’appliquent à Capri, les pigeons à Venise, la cigarette à Vérone ou Naples.
Quand on sait qu’à Naples, parmi les conducteurs de scooter, seuls les voleurs portent le casque, on se dit avec Massimo Gramellini que l’Italie aurait plus besoin de citoyens normaux que de règlements spéciaux.
A noter qu’Assises, la ville du Poverello, avait déjà interdit la mendicité et les pauvres ne peuvent plus s’y asseoir le long des monuments publics.
09:50 Publié dans Chroniques Italiennes | Lien permanent | Commentaires (6) |