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01/05/2007

benedetto

medium_goupil.jpgJ’ai lu quelque part qu’en Italie on pouvait trouver un kit pour bénir sa propre maison. Le kit contient l'image de la Sainte Famille, le texte d'une prière et une bouteille en plastique remplie d'eau bénite. Le mode d’emploi : le chef de famille fait le tour des pièces de la maison, cinq minutes de recueillement pour la famille et le tour est joué.

Le clergé qui avait l’habitude de se faire de l’argent de poche en bénissant à domicile la semaine de Pâques va-t-il se mettre en grève, révolté par de telles méthodes dignes du pire libéralisme ?

19:55 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (3) |

Commentaires

A quand la confession, avec le chef de famille dans le rôle du curé? Ce sera pratique pour pouvoir ensuite punir les enfants - et sans injustice!

Écrit par : alain bagnoud | 05/05/2007

Ce n'est pas du libéralisme, mais du christianisme ancillaire popu comme il s'est répandu de Lusitanie aux Carpates aux époques de bon sens. Le curé du coin et des recoins étant suroccupé, on la faisait à l'urgence. Quand l'abbé flanchait sous les coups de la peste bubonique, c'était l'abbesse ou l'amie de l'abbé qui y allait, et quand elle tombait à son tour, c'était le clochard du coin ou la mondigote qui s'y crochaient. Il faut renoncer à cette vision linéaire de l'histoire faussée par les hégéliens de gauche et de droite. Nous revnons d'un monde où il y eut des papesses et de pontifes africains, cher Joël...

Écrit par : JLK | 05/05/2007

Jean-Louis,
J'aurais dû écrire mercantilisme. A part ça, je n'ai pas de vision linéaire de l'histoire, ce qui m'inquiète au contraire c'est que deux siècles et quelque après les Lumières, le temps des inquisiteurs et de la superstition est bel et bien de retour.

Quant aux époques de bon sens dont tu parles il me semble que curés, abbés, moines étaient en nombre suffisant pour que même la peste bubonique ne leur puisse rien. Ils bénissaient à tout va, chandeleur, rogations au printemps, Fête-Dieu, chalet d'alpages en été... ora pro nobis peccatoribus, nunc et in ora mortis. Amen

Je n'ai pas pu aller au salon. Demain peut-être.

Écrit par : Joël | 05/05/2007

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