19/11/2006
Laboureur de nature
Bravo JPaul.
Il s'agit bien du Pantagruel, deuxième livre de maître Alcofribas Nasier,
abstracteur de quintessence,
autrement connu sous le nom de Rabelais
dans un texte très...
rabelaisien.
Dans la vie il y a la bonne chair et les plaisirs de la chair.
« Les autres enflaient, mais en longueur, du membre qu'on nomme le laboureur de nature, de telle sorte qu'ils l'avaient prodigieusement long, grand, gras, gros, vert et dressé à la mode antique, si bien qu'ils s'en servaient de ceinture, s'en entourant le corps cinq ou six fois; et quand il était en forme et avait le vent en poupe, à les voir vous auriez dit que ces gens tenaient leurs lances sur l'arrêt pour jouter à la quintaine.
Et de cette race, on n'en trouve plus, comme le disent les femmes, car elles lamentent continuellement qu'
Il n'en est plus de ces gros, etc.
vous savez le reste de la chanson.
D'autres se développaient des couilles si démesurément qu'avec trois on remplissait bien un muid. C'est d'eux que descendent les couilles de Lorraine, qui ne restent jamais dans les braguettes : elles tombent au fond des chausses.
* texte mis en françois moderne.
14:20 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (2) |
Commentaires
Hum, ne serait-ce pas un certain A. Nasier?
Écrit par : JPaul | 19/11/2006
MA-LAN-GO-CHA !
Écrit par : dvanw | 20/11/2006
Les commentaires sont fermés.