Polésie
29/09/2009
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Il y a
un parc
en Polésie
avec pas mal
de sortes d'oiseaux,
mais c'est où la Polésie?
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Une des rubriques parmi les plus lues de ce blog est la rubrique géographie. Toujours en quête de lieux de villégiature, je vous ai parlé du Bélouchistan, du Turkménistan, des Balkans et même de l’Arpitan ; sans oublier le désert d’Atacama, la Bucovine, la Moldavie, la Gagaouzie et le Belarus. C’est dans cette région que je souhaite revenir.
Il est une province biélorusse, aux portes de la communauté européenne, nommée la Polésie. Étonnante Polésie! Pauvre Polésie aussi! Une province de marécage, de tourbière, de marais et d'étangs sur le Dniepr (qui limite Transinistrie – au deà du Dniepr - et la Gagaouzie). Une province de misère proche de Tchernobyl et souillée de toutes les pollutions possibles.
Dans ma note sur le Bélarus, j’ai aussi parlé de Brest, une ville de Polésie, la ville de Polésie où est né le papa d’Alain Minc, le petit pèteux directeur du Monde. Voici une autre ville dont parle Ryszard Kapuscinski: ... natif de Pinsk en Polésie et Tomasz Szkopek, un autre polonais polésien car, avant la guerre, la Polésie fut polack .
Kapuscinski : « (avant la guerre) La pauvreté en Polésie était terrible, simplement inimaginable. Et ça continue. On peut dire que j’ai mes racines dans la pauvreté. C’est pourquoi je m’intéresse au triers monde. Je peux comprendre et me sentir chez moi dans le tiers monde.
…Pinsk était une petite ville habitée de quelques polonais, et nous nous connaissions tous de vue. La majorité était juive…
Szkopek : « 160 kilomètre à l’est de Varsovie, une bande de terre, dans la direction du Dniepr, sur le cours de la rivière Prepec. C’était la plus grande province de Pologne avant la deuxième guerre. … 62.5% des habitants ne pouvaient pas dire leur nationalité ni le nom de leur langue. On les appelait des Poleszukis ce qui se référait à leur langage simple ou rural par opposition à la bourgeoisie qui parlait polonais. Ils parlait un mélange de polonais, russe, biélorusse, ukrainien,
Je vous passe les massacres, tortures, exils, goulags, subit par ce pauvre peuple au XXième siècle pour en arriver à aujourd’hui... Déchets toxiques, terrains militaires contaminés, eaux polluées... au-delà du seul héritage de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, l'Ukraine et ses voisins, la Moldavie et le Belarus, affrontent une situation écologique grave, selon un rapport de l'OSCE publié cette semaine à Prague.
En Belarus, le problème environnemental le plus grave concerne la liquidation des armements et munitions, y compris des matériaux toxiques ou radioactifs" hérités de l'URSS, selon le rapport. Dans ce pays, les sites militaires occupaient à l'époque soviétique 300.000 hectares, dont 200.000 de forêts. Depuis, "plusieurs terrains ont perdu leur usage militaire, laissant aux autorités locales le défi de dépolluer" des sols souillés de pétrole ou des zones soumises à fortes radiations électromagnétiques. Les experts ont répertorié 8.000 t de pesticides périmés en Belarus et quelque 20.000 t en Ukraine, dont 11.000 d'hexachlorobenzene (HCB) et 2.000 de DDT, "dangereux à long terme pour l'environnement et la santé". En Belarus, quelque 778 M de t de déchets miniers dans la région de Soligorsk (nord de la Polésie) provoquent une salinisation du sol sur plus 15 km2 et une centaine de mètres de profondeur, avec des risques de contaminations pour la rivière Pripyat.
(...) Car "les générations futures ne nous pardonnerons pas si nous sacrifions l'environnement au court terme politique", note le rapport en conclusion.
Bien sûr ! Bien sûr ! Pauvres polésiens! L'article complet
2 commentaires
Tu veux venir dans le désert d'Atacama , tu vas voir comme il fait bon y vivre ?
C'est vrai Alix. J'en ai un peu parlé ici à propos d'une station que tu connais bien.
http://perinet.blogspirit.com/archive/2006/04/10/alma.html
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