Ex Machina
22/06/2015
J’ai parlé ici de la singularité.
La singularité serait le moment où des intelligences artificielles prennent le dessus sur notre connerie naturelle et nous réduisent en esclavage ou pire. Lire mes trois notes ici, là et encore là. Peu de gens croit cela possible mais ceci n’a pas empêché Alex Garland d'en faire un film et en plus un très bon film.
Le pitch sur Allociné : À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava
De très belles images de la « demeure » en question et de paysages alentours. Il se dégage de ce film une esthétique futuriste de bon aloi. Le scénario est bien ficelé et les personnages d’informaticiens sont très crédibles, mégalos, cultivés et conscients de leur valeur. Les dialogues sonnent justes. L’interaction de Caleb avec la belle robote est à la fois touchante et inquiétante. Bref, un super film qui aurait bien mérité le battage de 2001 Odyssée de l'Espace n'en déplaise aux cahiers du cinéma.
Deus ex machina : en latin "Un dieu issu d'une machine". Une expression qui nous vient du théâtre grec qui consiste à faire apparaître un dieu avec un mécanisme scénique approprié, ceci en général pour dénouer une intrigue un peu bloquée.
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