Ken Loach
31/01/2008
Après la bière je suis allé voir le dernier Ken Loach. Encore une œuvre sur les méfaits de la mondialisation C’était au cinéma Rouge et Noir. Je vous rappelle qu’il existe un blog mais qui pour l’instant est fort peu actif.
Angie se fait virer d'une agence de recrutement pour mauvaise conduite en public. Elle fait alors équipe avec sa colocataire, Rose, pour ouvrir une agence dans leur cuisine. Avec tous ces immigrants en quête de travail, les opportunités sont considérables, particulièrement pour deux jeunes femmes en phase avec leur temps.
Télérama : « Certains retournent leur veste par opportunisme. Ou par simple lassitude. Pas lui. L'Anglais Ken Loach ne faiblit pas. Il hait toujours, plus que jamais, les tièdes qui, au nom de la raison d'Etat, de la raison tout court, rendent tolérable l'injustice. Ken, lui, croit encore aux jours meilleurs, voire aux lendemains qui chantent. S'il n'en reste qu'un, ce sera lui : le dernier des Mohicans. On devrait le protéger, telle une espèce rare. Le cloner, même...
Après une ballade irlandaise (Le vent se lève) qui lui a permis d'obtenir - enfin - la Palme d'or de Cannes, en 2006, le voilà revenu à l'actualité, aux urgences... Dans It's a free world, il nous parle de ces esclaves modernes que des profiteurs vont chercher aux quatre coins du monde pour qu'ils effectuent, parfois au péril de leur vie, des travaux sous-payés que personne, sinon eux, n'accepterait de faire. La mode, actuellement, c'est l'Europe de l'Est : la main-d'oeuvre la moins chère et la plus disciplinée, semble-t-il. »
7 commentaires
Pas étonnant que vous n'ayez pas beaucoup de commentaire, vous volez mon ami à une hauteur où nous sommes devenus rares ! Dommage, mais c'est ainsi . D'ailleurs tout me donne, personnellement envie de me taire ...Connaissez-vous Cioran, Mallarmé ! Eux aussi sont devenu rares
Cordialement
Rodrigue
Je ne me plains pas vraiment de cette absence de commentaire, je la constate. Je suis conscient de placer la barre assez haut parfois mais c'est ce que j'aime et ce blog doit rester pour moi un plaisir... Je suis un fan de Cioran pour Mallarmé je ne dépasse pas les quelques poèmes connus.
Faites une recherche "Cioran" sur le site à droite sous commentaires récents et vous aller tomber sur Celan. Si vous ne connaissez pas cela devrait être une découverte rare comme vous devez les aimer.
Pas facile ton blog, lorsqu'on ne suit plus on se tait ;-)
Tiens, j'ai failli aller voir ce film hier soir. Récemment, j'ai assisté à une projection de "Land and Freedom" ; je crois bien que c'est le premier film de Ken Loach que je vois et la force de l'engagement, la puissance d'expression des émotions, la façon claire et sans concession avec laquelle les lieux et les situations sont brossés me donnent envie d'en voir davantage (il paraît que "Just a kiss" n'est pas mal non plus).
Vu aussi le film. Il laisse des images fortes et un sentiment de malaise. On s'identifie au début avec l'héroïne qui lutte, puis petit à petit, à voir son comportement et ses bassesses, on retire son adhésion. Mais il n'en reste pas moins qu'on est impliqué - comme on est impliqué dans le monde, dont nous devons bien reconnaître que nous sommes aussi responsables, chacun à sa manière.
oui il y a des lecteurs que vous captivez et j'en profite pour vous remercier de vos post toujours très intéressants. Votre blog fait partie de mes rendez-vous quotidiens car on y apprend toujours quelque chose et c'est toujours bien écrit. Continuez !
Rita,
Ken est un metteur en scène prolixe, je n'ai pas tout vu mais je citerais Raining Stones, Carla's Song, My Name Is Joe, Bread and Roses et Sweet Sixteen
Alain,
Oui nous sommes responsables ne serait-ce que de ne rien faire pour arrêter ce mouvement.
Christine,
Merci cela me va droit au cœur.
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