Belarus
27/12/2006
Je poursuis la lecture de "L'extraordinaire histoire de ma vie ordinaire." de Joseph Minc, né à Brest-Litovsk qui aujourd’hui s’appelle Brest tout court et se situe en Biélorussie.
Curieux comme vous me connaissez, il était bien normal que je m'intéresse à la Biélorussie ou plutôt du Belarus comme on dit aujourd’hui.
D’autant que le Belarus est en pleine actualité car comme à l’époque son voisin l’Ukraine (qui a envoyé au Belarus la pollution de Tchernobyl) le Belarus se fait tirer l’oreille pour renégocier le contrat de transit du gaz et pétrole russe vers nos contrées consommatrices. Jusqu’à cette dure négociation l’économie se portait bien grâce à un pétrole bon marché. Le pays est dirigé par un despote, un peu moins ubuesque que le feu Nyýazow de triste mémoire, et dont je vous parlerai quand il mourra.
Au Belarus les 10 millions d’habitants parlent à 80% le belarus, une langue slave du groupe oriental qui s’écrit avec l'alphabet cyrillique. Le lacinka, un alphabet latin modifié ou avec l'alphabet arabe, on a le choix.
Pour les amateurs de montagne, le coin est totalement dépourvu de sommets, le Mont Chauve, leur Everest proche de la capitale Minsk, culmine à 375 mètres. Il est vrai que grâce à Modeste ce sommet est très connu mais franchement 375 mètres, y a pas de quoi casser une patte à un canard même symphonique.
Je suis conscient d’être concis sur le Belarus, mais le Web n’est pas fait pour les chiens. J'essaye de donner envie après c'est comme vous le entez. La terre est vaste.
Ecoutez l'oeuvre de Modest:
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