Bacon
21/04/2013
On croit généralement que depuis feue Maggie Thatcher, l’Angleterre cache une économie libérale et que les patrons y sont rois. C’est un peu vrai sauf que… selon les directives pondues par la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC), les employeurs britanniques doivent respecter les convictions profondes de leurs employés.
Les végétariens peuvent donc refuser de nettoyer un frigo contenant de la barbaque, les végétaliens de s’asseoir sur une chaise en cuir. Ils peuvent aussi refuser de travailler dans cette nouvelle usine qui brûle du bacon et toute sorte de graisses de porc pour faire de l’électricité.
Les écologistes, qui se réjouiront sûrement de cette centrale à bacon, pourront critiquer leurs collègues motorisés, ou être exemptés de voyages d’affaires en avion et autres activités augmentant les émissions de CO2. Bref, l’ouvrier, pour peu qu’il sache choisir son prétexte peut tenir la dragée haute à son patron.
Attention, ces croyances doivent être sincères, souligne le EHRC. Pas de pitié pour les végétariens mangeurs de bacon !
Notez que la consommation de bacon au petit déj date de Edward Bernays, le père des Relations Publiques modernes et donc un bel escroc. Il travaillait pour des industriels du porc et il réussit à convaincre les américains que manger du bacon était excellent pour leur santé. C’est le même Bernays qui entre autres ladreries convainquit les américaines que fumer était très sexy.
A noter qu'en Arpitan on dit aussi bacon pour du lard.
3 commentaires
Ben couillon ! comme on dit à Poitiers
Ba con ! comme on dit à Toulouse
Le clique sur ‘l’usine qui brûle du bacon pour faire de l’électricité’ retourne : ‘Désolé, la page n’a pas été trouvée’. Moi qui m’intéresse et est un passionné de religions et d’alchimie, me voilà tout mari.
Par contre, la gracieuse photo de Maggy, que de souvenirs !
J’ai même trouvé les noms des deux alchimistes qui ont transformé cette dame de chair, une Méthodiste élevée dans l’épicerie, en Dame de fer.
Ces deux messieurs sont Friedrich August Hayek et Milton Friedman, tous deux bénéficiaires d’un prix Nobel en économie…
Les maîtres de l’économe Maggy. Ce sont peut-être eux qui ont suggéré à la ferrugineuse engeance de construire des usines pour produire de l’électricité à partir du Bacon…
Dans toutes ces citées frappées par la misère que provoque les amuseurs des manipulations dites économiques, le chômage, le non espoir d’un emploi, les écoles bouchées, les pères qui ne foutent plus rien et qui pour se donner l’illusion d’être quelque chose sautent leurs propres gamines… Quoi de plus beau que de se réveiller chaque matin avec la persistante bonne odeur du Bacon… Le temps d’une odeur de petit déjeuner et les citoyens et les citoyennes de la ville ont mangé, et pour un moment d’odeur ils se sentent redevenir des humains !
Pour cet instant de rêve flottant, Maggy l’économe encaissait les factures d’électricité ! Eh Oui ! Tout plaisir a un prix, c’est écrit dans le livre des Méthodistes !
Liberté elle aimait… C’est ainsi qu’elle laissa crevé de faim des opposants en proie de grève dite de la ‘faim’, ceci pour le respect de leurs idées et choix !
Dernière victoire de Maggy, on lui fit des funérailles Nationales, que dis-je Internationales, ce qui n’est pas facile car on les accorde plus volontiers aux emmerdeurs qu’aux bonnes gens.
Le lien est rétablit... Pour lire l'article en entier, il faut, je pense être abonné.
Eh oui, avec une fille d'épicière et des idées simples, on fait comprendre au peuple ébahi que le loup ne va pas bouffer tous les moutons de la bergerie, qu'il en laissera quelques uns, les plus dociles pour avoir de la laine quand l'hiver sera venu. Avec les fils, on fait des pulls au Bangladesh.
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