Mise en scène
15/09/2012
Quand j’étais gamin, j’adorais écouter les conversations des adultes.
Un jour, j’ai surpris un de mes oncles en train d’expliquer à ma mère comment, dix ans plus tôt, il avait testé sa future femme avec laquelle il était , au moment de son récit, en train de divorcer.
Le stratagème du tonton était simple :
Quand la belle venait chez lui, le tonton mettait quelques billets entre les piles de drap de l’armoire en se disant que normalement, n’importe qu’elle femme, surtout si elle était d’une honnêteté limite, devait fouiller et trouver les billets. Evidement, pensais-je, si elle est maligne, elle ne commettra pas d’erreur. Je ne sais pas si la tante était honnête ou maligne, toujours est-t-il qu’elle ne prit pas le magot. Chose qui, rétrospectivement semblait chagriner mon oncle.
Eh bien, un homme d’affaire russe a fait beaucoup mieux. Pour être sûr qu’Irina, sa petite amie, l’aimait vraiment, celui-ci a simulé sa propre mort dans un accident de voiture. Pour réussir sa mise en scène, Alexeï Bykov avait engagé un scénariste, des cascadeurs, des acteurs, des maquilleurs, transformé une voiture en épave et fait venir une fausse ambulance.
Irina, à qui il avait donné rendez-vous ce jour-là au centre d’Omsk, est arrivée juste à temps pour voir des brancardiers charger son corps ensanglanté dans l’ambulance. La jeune femme a éclaté en sanglots, ramenant à la vie le macchabée, qui a illico demandé – et obtenu – sa main, rapporte la Komsomolskaïa Pravda via Courier International.
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