L'émission
24/01/2011
J’étais donc mardi dans les studios de France Inter la vedette d’Un Jour Tout Neuf, l’émission de Brigitte Patient réalisée par Matïé Vasseur (la réalisatrice de quelques émissions célèbres de Claude Villers, du plus lointain de mes rêves, c’est pour de rire, plaisirs de trains…).
Le taxi va vite à quatre heure vingt dans Paris. J’arrive donc avant Brigitte, je suis reçu par Maïté. Brigitte arrive et elles commencent à parler de leurs soucis du moment liés à un certain film de Jean-Jacques Annaud rapatrié de Tunisie. Bien sur, je suis dans l’exceptionnel et elles sont dans une sorte de quotidien. Les bureaux ne font pas preuve d’un luxe ostentatoire, l’argent du contribuable n’est pas gaspillé.
Vers cinq heures moins le quart, on monte au studio. Dans la fosse aux lions, Brigitte est à la place du milieu, on me donne le micro jaune. Derrière deux jeunes hommes qui ont fait la nuit et qui vont travailler avec Maïté. Je ne connais pas les questions et la seule chose que je réussi à placer, avant les cinq heures fatidiques, est que je veux parler de montagne. Visiblement, cette requête semble déranger l’ordre prévu des questions. Brigitte me promet d’en parler. J’ai décidé d’être fataliste, je reste donc fataliste.
Un jeune homme arrive pour le journal de cinq heures. Il nous apprend la mort de Jean Dutour un vieil écrivain bourru et néanmoins sympathique, d’autres nouvelles suivent que je n’écoute pas. Je suis concentré. L’entretien démarre, je suis un peu surpris que les premières questions soient sur Saint Julien mais, bien obligé, je réponds en essayant d’être le plus clair possible. Je parle donc de mon nouveau job. Je refuse de parler de retraite. Ce n’est pas que le sujet me fasse peur mais je n’ai pas envie de passer du temps à expliquer les circonstances de cette retraite. J’ai tant d’autres sujets qui me tiennent à cœur.
Je suis d’ailleurs surpris quand Brigitte me parle de Jacques Duboin. Lors des premiers contacts, en décembre, il était question, d’une question à poser à quelqu’un de France Inter. J’avais une question pour Bernard Maris que Valérie, mon contact, trouvait à juste titre trop complexe. Je ne m’attendais donc pas à la question. Et donc pas facile de répondre rapidement sur un tel sujet.
A six heures moins le quart, Brigitte sort un peu de son canevas soigneusement préparé pour me parler de montagne. Je peux parler de quelque chose qui me tient à cœur, la quinquaillerie. Je serai d’ailleurs surpris d’apprendre le nombre de copains qui ont mis leur réveil à cette heure matinale.
J’ai bien aimé la chronique d’Hortense Volle ma souris m’a dit. Hortense est une fille pétillante, qui sait dégotter des sites sympathiques sur le net. A la fin de l’émission, j’étais, comme prévu, un peu frustré. J’aurai aimé parler de mes petits enfants qui sont, bien sûr, essentiels à ma vie mais bon, on ne peut pas tout dire, l’un dans l’autre c’était une bien riche expérience. Brigitte et Hortense m’ont accompagné dans la régie du studio où Audrey Pulvar couvre la tranche de six à sept. Le jour était levé. J’ai pris le bus 72 pour un petit débriefing et déjeuner, avec ma chère et tendre dans l’appart prêté par Ophélie.
4 commentaires
Ben moi j'ai fait le jeu des 100 000 francs sous le cirque...en 1964. A la fin de l'épreuve je n'étais pas très content ! Il est vrai que je n'avais pas brillé ! Je comprends.
C'est bien d'y être allé. Au plaisir de vous lire.
Hé oui, tu aurais pu parler de nos petits enfants...
L'autre Papi : Pascal
Bonsoir Joël,
Votre jour tout neuf a précédé le mien, et nous avions en commun cette passion pour les mots.
Ce petit message pour vous dire qu'à la suite de l'émission, suivant votre conseil, je me suis empressée d'acquérir "Quel petit vélo..." de Georges Perec. Je ne l'ai lu qu'il y a peu. et ce fut un régal !
Merci, donc, pour cette belle découverte !
Content de voir que ce livre vous a plu. L'émission est maintenant un souvenir ancien mais toujours agréable.
Un autre conseil de lecture ici
http://perinet.blogspirit.com/archive/2011/04/07/plaisirs.html
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