1001
26/10/2008
Si vous êtes à St Julien le jeudi 30, allez voir l’épouvantail. C’est le premier film d’une série de six films anciens que va passer le Rouge et Noir, et quelques salles de Haute-Savoie, dans les prochains mois.
Programme complet: tournee_cine_patrimoine_08.pdf
Ceci est la1001ièmenote.
Un peu moins de 3000 commentaires. Il y avait pendant longtemps un peu plus de 3 commentaires par note en moyenne mais cela diminue. Selon les compteurs (optimistes je pense) de blogspirit il y aurait environ 340 visites par jour en moyenne pour 190 visiteurs uniques.
C’était plus il y a deux ans avec un pic de presque 1000 visites un certain jour de mai 2006. C’est vrai qu’il m’arrive de décourager les commentaires (n’est-ce pas Jacques) et c’est idiot, mais le nombre de visites semble dépendre de la manière dont Google indexe les pages car parmi tous ces visiteurs beaucoup arrivent par les moteurs de recherche. En ce moment c’est Obama et Bégaudeau qui cartonnent.
L’exercice est un peu vain. Je suis toujours en train d’hésiter entre le journal perso (comme ce joueb des débuts) parler un peu de mes nouvelles expériences de conseiller municipal et autres mandats subséquents, du café citoyen, des spectacles, films et autres romans en cours de lecture et écrire des notes plus éclectiques sur des sujets qui me passent par la tête. C’est plutôt cette deuxième catégorie qui m’occupe.
On me dit que je suis souvent abscons (RV dirait dans abscons il y a con) ou encore élitiste. J’en conviens. C’est mon goût. Je cours aussi le risque de manquer d’humour ou de faire de l’humour trop décalé. J’ai essayé quelques articles sur AgoraVox avec un succès mitigé. En fait l’actualité me fatigue et les petites bagarres internautiques et trollesques me lassent vite. Avec tout ça je me disperse, c’est ma nature et pendant ce temps l’écriture de mon polar stagne*.
Je suis tenté comme le fait Sugus de m’arrêter là. Je vais peut-être me contenter de ralentir un peu le rythme. On verra. En attendant utilisez cette note pour mettre des commentaires sur ce blog, même sarcastiques ou désagréables. Je suis paraît-il susceptible mais je tacherai de m’en accommoder et peut-être même d’en tirer une leçon.
* Sur la volonté d'écrire, un commentaire trouvé sur le blog de traces écrites venant de fragments.
"Monsieur, cette manière est toujours délicate,
Et sur le bel esprit nous aimons qu'on nous flatte.
Mais un jour, à quelqu'un, dont je tairai le nom,
Je disais, en voyant des vers de sa façon,
Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire
Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire ;
Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements
Qu'on a de faire éclat de tels amusements ;
Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages,
On s'expose à jouer de mauvais personnages."
Molière in Le Misanthrope, p.101, Éd. Classiques Français
Pourquoi toujours écrire ? Pourquoi toujours souffrir ? Pourquoi toujours jouer des mauvais personnages ? Pourquoi toujours regarder au-delà des nuages ?
Pourquoi ?
Pourquoi toujours vouloir se trouver face à soi ? Pourquoi toujours chercher tourment et désarroi ? Pourquoi toujours se battre à violents coups de prose ? Pourquoi prendre le temps de ne pas lire tant de choses ?
Pourquoi ?
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6 commentaires
Tu n'arrêtes pas, tu ralentis seulement ? Rassure-moi ?
Non, je vais seulement ralentir. Il faudrait que, comme toi, je prenne un rythme mais je sais que je ne le tiendrai pas.
Chacun son rythme, évidemment.
Je suis sûr qu'au-delà de la lassitude, de celle-là même qui nous laisse souhaiter les duvets régressifs et les commentaires à double tranchant que sont finalement le propre pernicieux des blogs, (A l'aisance de publication, difficile de ne pas céder à la dépendance de gratifications immédiatement visibles, lisibles.), cet homme sait pourquoi il écrit. A cette question j'aimerais donc substituer celle-ci qui me paraît plus pertinente dans cette situation : Pourquoi bloguer si écrire est juste se retrouver face à soi ou "souffrir"?
Continue Joël, parce que ça fait toujours du bien d'écrire, même si l'on est peu lu, mais ne néglige pas ton polar!
Merci pour le commentaire.
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