Propagande
30/11/2007
Edward Bernays (1891 – 1995)
L’inventeur des Relations Publiques.
Neveu de Sigmund Freud, il a une conception plutôt étrange de ses contemporains. Pour lui une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ça s'y exprime, c'est à dire les pulsions inconscientes. Il s'adresse donc au ça, aux pulsions, pour vendre de l'image dans des publicités, pour le tabac par exemple, ou il utilise le symbole phallique.
Il considère qu'une minorité intelligente doit avoir le pouvoir "démocratique" et que la masse populaire doit être modelée pour accepter. Il applique ses théories au le Guatemala où il réussi à convaincre l’opinion américaine de la nécéssité de l’intervention de 1954. On en garde l’expression « république bananière, »
En politique, il "vend" l'image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, ou celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Des méthodes que l’on a encore améliorées depuis… suivez mon regard (Martinon, Guaino and Co)
— Edward Bernays, Propaganda, 1928
Le mot du jour: Propagande
En latin dérivé de propagare – propager – (propaganda - qui doit être propagé - comme delenda dans delenda est Cartago) Terme religieux dans « congrégation pour la propagande », promulguée par le pape Grégoire XV en 1622, pour répandre la religion catholique. Terme repris à la révolution avec un sens politique. En français et en anglais il a prit une sens péjoratif mais pas en russe... Agitprop en russe est l'abréviation de Département pour l'agitation et la propagande, organe du PC soviétique. Ce terme n’est plus utilisé en Russie.
Dérivé : Propaglandeur : propagandiste un peu fainéant.
2 commentaires
Un précurseur
Une autre lecture du marketing moderne.
Le monde semble ainsi aller.
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