Salève
07/05/2007
Hier dimanche, re-salon du livre et montée au Salève pour prendre de la hauteur par rapport à la déception annoncée.
Le Salève pour ceux qui ne sont jamais venus à Genève c’est la montagne des genevois, 1379 mètres, rochers de grimpe difficile (la varappe) et montagne à vaches sur le sommet.
Elle est entièrement située au fond de mon jardin. C’est quand même une sacrée veine d’avoir une montagne au fond de son jardin. Je me souviens de l’époque où après avoir « call conférencé » tout l’après-midi avec Boston, je me retrouvais après une petite heure de montée vers les sept heures du soir au milieu des vaches qui paissaient (la vache paît et quand elle a assez pu elle est en paix et repue). C'est bon pour la santé et cela donne un recul salutaire par rapport à la vanité des choses et au risque de les prendre (et de se prendre) vraiment au sérieux.
2 commentaires
Et quand la vache a pu, est en paix et repue, pur est le lait. Purée, le vaniteux n'atteindra pas ces sommets épurés. Sauvés !
Mathu,
En fait paître est défectif, il semblerait que l’on ne peut pas utiliser « pu » sauf en fauconnerie où « paître le faucon » signifie le nourrir. Donc les faucons sont pus et les vrais cons sont repus.
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