Morphine
27/09/2006
J’ai la chance de posséder un CD (sans doute difficie à trouver) de
Morphine,
.
l’œuvre de
Boulgakov
.
dite par
Philippe Léotard
Dans ce court roman, Boulgakov raconte l’histoire d’un médecin rongé par la morphine. Boulgakov était médecin, avant d’être écrivain et journaliste, et il décrit avec réalisme et précision la dépendance que la voix de Léotard nous restitue à merveille.
Je n'en pouvais plus. Alors j'ai pris ma seringue et je me suis fait une piqûre.
Un soupir.
Encore un soupir.
Ça va mieux... Le revoilà, ce petit froid mentholé au creux de l'estomac...
Trois seringues à trois pour cent.
Cela me suffira jusqu'à minuit...
On peut aussi voir dans morphine une allégorie de l’ambiance pesante de la société soviétique à l’époque stalinienne dont on ne s’échappait pas mais ce n'est pas nécéssaire.
4 commentaires
Boulgakov : un Céline soviétique ?
C'est difficile à dire... si on parle du style, bien que grand styliste il n'arrive sans doute pas au niveau de Céline.
En ce qui concerne l'histoire, Boulgakov est beaucoup plus imaginatif, il sort le lecteur du quotidien en faisant preuve d'une grande fantaisie du moins dans Le maitre et Marguerite et dans Coeurs de chien...
Pour ce qui concerne morphine, je n'y avais pas pensé mais c'est vrai que l'on peut le rapprocher de Céline
Je ne sais pas si tu connais Agueev (Roman avec cocaïne). Une merveille ! Un chef-d'oeuvre !
Non, je ne connaissais pas. Merci pour la référence. C'est ce qu'il y a de super sur le Web, on se retrouve avec plein de livres à lire que l'on aura pas le temps de lire :-) sauf à la retraite.
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