Le monde en réseaux
01/10/2005
Le but de ce joueb est aussi d’instruire ses lecteurs. J’avais donc l’intention de vous parler de la Transistrie et de la Gagaouzie.
Le khalk toplouch des gagaouzes est un sujet passionnant, croyez-moi ! Ce n’est pas le professeur Tymruk qui me contredira…
Mais l'actualité m’a fait changé d’avis. Je viens de découvrir que la géographie a aussi son festival et même son 16ième festival.
C’est à Saint Dié dans les Vosges, ce week-end.
On y parle du monde en réseaux : lieux visibles, liens invisibles. « En étudiant ce qui se tisse et ce qui se trame, les géographes vont mettre en lumière le caractère invisible et caché, avouable et inavouable de nombreux réseaux. C'est à cette tâche qu'ils vont s'atteler afin de nous rendre le monde dans lequel nous vivons plus lisible et compréhensible, donc intelligible. »
Boris Cyrulnik en est le président.
7 commentaires
Le monde en réseau est le monde de demain. Je dis "demain" pour ne pas effrayer ceux qui ne savent pas, en fait le maillage a déjà commencé. Internet en est la métaphore et l'outil. Nos bloc-notes: des sentinelles avancées.
Absolument. Ils ont bien choisi leur sujet à St Dié.
Quand on voit à quelle vitesse le courrier electronique et le téléphone mobile ont a changé non seulement la manière de travailler mais aussi les rapports entre les individus, on se dit que ce mouvement est vertigineux. Les mailles des réseaux vont devenir denses et souvent invisible.
La fracture numérique accroît la fracture sociale, c'est une tarte à la crème mais dont le contenu est difficile à analyser.
PS: Relativisons un peu, j'ai quand même trouvé cet après midi pour 15 euros dasn un magasin de St Julien le morceau cassé de mon flexible d'aspirateur alors que sur le net je ne trouvais que le flexible en entier pour 60 euros avec la livraison et en plus la dame était charmante.
Oui, mais maintenant je sais qu'il y a à Saint-Julien une dame qui vend des pièces pour flexible d'aspirateur et qu'elle est charmante: c'est le début d'un nouveau réseau. On n'en sort pas !
Plus sérieusement: les politiques feraient bien de s'apercevoir que des réseaux de toutes sortes existent à côté de la société linéaire. Ça les aiderait à se rapprocher de la société civile.
C'est la thèse soutenue avec beaucoup de passion par l'ami Laurent Bervas. Certains ont franchi le pas pendant la campagne pour le TCE.
Effectivement un des avantages du net c'est de mettre
les gens au même niveau à condition bien sur de ne pas filtrer avec un rampart de secrétaires. Ceci dit ceux qui filtreront seront rapidement larguées.
Je me souviens d'une époque où les comptables au lieu de remplir leurs journaux et grand-livres remplissaient de bordereaux qu'une assistante tapait sur un clavier/écran. L'assistante pouvait voir le solde des compte mais le chef devait attendre l'impression des états comptables. Les chefs qui ont insisté avec ce système se sont retrouvés rapidement sur la touche.
Oui, on doit s'approprier (au sens fort) l'informatique, internet et se sentir à l'aise avec les réseaux. Dans le nouveau système le filtre s'appelle "portail". Il a le pouvoir d'informer mais pas de décider.
Le monde existe bien au delà de mon village, de ce que je peux voir de mes propres yeux. Jusqu'à présent c'était la télévision et dans une moindre mesure les journeaux papier qui me le montraient.
En s'appropriant ces moyens de communication les "puissants" ont pu écrire l'histoire (officielle). Cela a donné la propagande que nous connaissons, dans laquelle nous vivons.
Aujourd'hui notre perception du monde change car l'histoire c'est chaqu'un de nous qui l'écrivons à l'image de wikipedia ou nous sommes tous les rédacteur de cette grande encyclopédie.
Un livre fondateur de cette révolution écrit par Dan Gilmor s'appel "we the media". Ce n'est pas anodin qu'il ai pris les premiers mots dela constitution américaine, tant la liberté de s'informer est au centre de la démocratie. Un second livre intéressant s'appel "extrem democratie". Il théorise une nouvelle démocratie ou le processus démocratique seraient aux mains du peuple ...
Pour revenir au sujet initial, ce qui est dérangeant vec l'espace numérique c'est que les frontière changent. Elle ne sont plus géographiques, elles sont Linguistiques et Culturelles.
Les communeauté virtuelles sont de rudes concurents pour les communeautés nationale et géographique...
Pour le réseau "littérature" et la passion partagée voir l'excellent blog de Jean Louis Kuffer :
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2005/10/01/une-passion-partagee.html
Débat relancé chez ~Laurent : Les frontières numériques.
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