Annonay D3
13/02/2016
Belgique – Suisse – France Guillaume Senez
avec : Kacey Mottet Klein, Galatéa Bellugi, Catherine Salée, Sam Louwyck, Laetitia Dosch, Aaron Duquaine, Léopold Buchsbaum
Maxime et Mélanie s’aiment. Ensemble, ils explorent, avec amour et maladresse, leur sexualité. Un jour, Mélanie apprend qu’elle est enceinte. Maxime accepte mal la nouvelle mais peu à peu se conforte dans l’idée de devenir père. Il convainc alors Mélanie de garder l’enfant. C’est maintenant décidé, du haut de leurs 15 ans, Maxime et Mélanie vont devenir parents…
La famille de Maxime accepte plus ou moins la situation, la mère de Mélanie devient hystérique. Max joue au foot, il est gardien de but (goal keeper). Un moment on croit au salut par le foot mais heureusement non. Notre petit couple s’enfonce dans les problèmes. Mélanie accouche. L’enfant est mis en orphelinat et on assiste à un scène dans laquelle Max vient voir son enfant. J’étais très mal à l’aise et je ne suis pas arrivé à croire à cette histoire. Dommage. Il aura quand même le prix spécial du jury.
Theeb
Jordanie – Naji Abu Nowar
avec : Jacir Eid, Hassan Mutlag, Hussein Salameh, Jack Fox, Marji Audeh
1916, au loin la guerre fait rage, mais les échos n’atteignent pas la province ottomane de Hijaz. Leur père mort, Hussein a pris en charge l’éducation de son petit frère Theeb à qui il apprend à survivre dans cette contrée ingrate.
Une nuit, surgissent un officier britannique et son guide bédouin. Ils sont à la recherche d’un vieux puits abandonné. Hussein est désigné par les anciens pour les mener à destination. Theeb est fasciné par cet homme blond en uniforme et décide de les suivre.
On suit Theeb dans ces magnifiques paysages de désert. Une histoire pleine de rebondissements. Ce décor nous emmène dans une histoire plus grande qu’elle n’est en réalité, on est séduit. On apprend que ce film a été nominé pour l’oscar du meilleur film étranger, c’est d’autant plus déconcertant que le film, comme Melbourne, ne recevra aucun prix à Annonay.
Sleeping Giant
Canada – Andrew Cividino
avec : Jackson Martin, Reece Moffett, Nick Serino, David Disher, Erika Brodsky, Rita Serino
Adam est un adolescent qui passe l’été avec ses parents au bord du vaste Lac Supérieur, à la frontière des Etats-Unis et du Canada. Sa routine se brise quand il se lie d’amitié avec Riley et Nate, deux cousins qui jouent aux petits malins en passant leur temps libre entre débauche, insouciance et sauts périlleux du haut des falaises.
La révélation par l’un d’eux d’un blessant secret sur Adam entraînera plusieurs événements irréversibles qui mettront à rude épreuve leur amitié.
Parfois mal à l’aise, j’ai eu un peu de peine à suivre ces trois ados souvent insupportables ce qui m’a amené à mettre des restrictions sur ce film qui obtiendra le prix à Annonay.
Je me tue à le dire
Belgique – Xavier Seron
avec : Jean-Jacques Rausin, Myriam Boyer, Serge Riaboukine, Fanny Touron, Franc Bruneau, Catherine Salée, Jackie Berroyer
Michel Peneud a peur de mourir. Il contemple sa mère malade, son visage blafard, son sein amovible. Il n’a pas envie de finir comme elle. Or depuis qu’il a décidé de mettre en vente la maison familiale et de placer sa mère dans une maison de retraite, Michel commence à perdre des plaques de cheveux, une grosseur inquiétante est apparue à sa poitrine.
Symptômes qui ne sont pas sans rappeler le cancer de sa mère. Le médecin lui assure que c’est bénin. Mais si tel est le cas, pourquoi propose-t-il à Michel d’effectuer un prélèvement ? Désormais, Michel en est certain : il est foutu.
On se marre dans ce film. De l’humour belge en veux-tu en voilà. Le film est découpé en six chapitres. Les scènes surréalistes s'enchaînent avec de grands moments tels que cette palpation de quatre velus dans les vestiaires d'une salle de sport...
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