Nostalgie
07/03/2015
Séquence nostalgie, hier. Cela faisait longtemps que je n’avais pas chaussé les skis de fond et encore plus longtemps sur le sommet du au Salève. C’est là-haut que j’ai découvert le ski de fond pendant l’hiver 1976. Je peux dater la chose à cause des JO d’Innsbruck. Suite à un problème de santé j’ai passé quelques jours à l’hosto à regarder les JO à la télé puis quelques jours de convalescence à skier sur le Salève.
Le ski de fond me rappelle aussi le 2ième marathon du Jura aux-Bois (une course qui n'a pas survécu) avec l’ami Daniel J. c’était en 1987. Le soir précèdent, au Cachot, on avait un peu trop goûter les distillations du papa qui, de l’avis de Daniel, aurait distillé des pierres, juste pour voir si c’était possible. Depuis pas mal de temps, il distille les vignes du seigneur. Pendant le marathon, j’ai pu voir qu’un vrai jurassien, né sur des skis de fond était bien meilleur qu’un savoyard d’Abondance sur une piste pas facile et une neige collante mais par chance d'un peu moins de 42 bornes.
De fil en aiguille, comme je venais de recevoir un mail de Jeremy W., je me suis remémoré un fameux week-end à Washington avec Daniel J. Tous les trois, on avait fréquenté les lieux glauques de la capitale et discuté avec des homeless tout prés de la Maison Blanche et d’un bistrot connu pour ses décorations murales.
C'est aussi en 1987 qu'avec Jeremy on assisté aux mondiaux d'athlétisme et à la médaille de bronze volée par Giovanni Evangelisti au saut en longueur (concours gagné par Carl Lewis) grâce à un juge italien indulgent ou qui n'avait pas le compas dans l’œil.
En plus du mail de Jeremy, hier j’ai reçu un mail de Michel A. qui était à l’IUT informatique en 68-70 et l’on a échangé autour de ce fameux bizutage de septembre 69 organisé par les deuxième année (Michel A. & co) au profit de première (moi & co) et qui s’est terminé par la montée en procession au Rabot.
Et en plus, ce week-end, il y a mon vieux pote Daniel M. et Geneviève qui sont montés des Hautes-Alpes pour l’anniversaire de Christine. Voilà. C’est tout.
Nostalgia is not as it used to be.
3 commentaires
Oui la nostalgie, c'est quelque chose que l'on ignore pendant des années et même des décennies et qui longtemps après vous revient inévitablement sans prévenir dans la figure ou dans les tripes c'est selon... Merci à internet qui permet de retrouver les traces numériques de certains 45 ans après!
Michel A. (IUT2 Informatique Grenoble - Promo 1968-1970)
Nostalgie, des moments de mémoire pour construire des ponts pour rejoindre des horizons plus prometteurs (certains appellent aussi ça ‘passage à vide’).
Belle photo d’un skieur que nous avons peut-être été… Et que le Maître est peut-être encore ! En tout cas en début de parcours !
Les Bois, oui je me souviens… Le Maître en technicien avisé avait apporté des fartes… Comme le temps n’était pas fameux avec neige changeante, le Maître avait des problèmes de choix. Je l’ai laissé dans ses dilemmes pour voir ce qui se passait aux alentours. C’est ainsi que j’ai rencontré le Freddy Huguenin, un Brévinier, qui avait été en son temps mon moniteur et entraineur pour le ski de fond. Du farte m’avait-il dit, cette neige c’est de la saleté, mets de la glisse et pour le reste, comme d’habitude, travaille sur les piolets. Je fis rapport de cette information au Maître… Trop tard, c’était le moment du départ. Le choix du Maître fut bon jusqu’au moment il ne le fut plus… C'est-à-dire après deux ou trois kilomètres… Un passage sur neige sèche avec formation de glace sous les skis… La souffrance ! Nous avons quand même terminé le marathon dans les temps.
Le Freddy, un vétéran de 68 ans était déjà parti chez lui sans attendre le résultat. Premier de sa catégorie, premier de la catégorie senior, et classé huitième en catégorie élite, ce qu’en ce temps-là nous étions, il avait terminé le parcours avec une heure et sept minutes avant nous ! Le marathon, c’est connu, l’essentiel c’est de participer et non de gagner ! En cela, il a tenu sa promesse.
Jérémy et notre rencontre à Washington, je me souviens. Jérémy en ce temps faisait un master en math et informatique pour la gestion ‘des files’ d’attentes ou queues… Ou plutôt comment déterminer la vitesse du flot des personnes ou objets (voitures, avions, etc.) pour qu’on n’attende pas… Ou moins !
Sa professeur de math était une citoyenne Soviétique… Une experte en la matière, normal en ce temps-là on nous disait que les Soviétiques passaient leur temps à faire des queues pour n’importe quoi !
Je pense que Jérémy a dû rentrer au pays. C’est évident car ici, on n’arrête pas de faire des queues pour n’importe quoi ! Sur la 95 Sud par exemple, 6 pistes dans chaque sens, cela m’a pris deux heures pour m’en sortir… Il y a bien le GPS mais comme tout le monde a le GPS, on se retrouve avec tous ceux qui l’utilisent à faire des queues sur les routes secondaires et routes d’évitements !
Je ne parle pas de l’aviation et les heures que les avions passent à attendre pour atterrir ou décoller, bon, ce n’est pas grave si on n’est pas dans l’avion. Les trains ??? On fait la queue pour aller sur les quais… Et en ressortir. Les spectacles c’est la même chose. Idem au MacDo et autres…
Nouveauté, maintenant on fait même la queue au téléphone : une voie sympathique vous dit que votre appel est en quatrième position… Petite musique de circonstance… Troisième position… Petite musique… L’embêtement, c’est qu’on ne peut pas choisir la musique !
Le ski de fond… Au début on était dans une sorte de queue mais comme on ‘collait’, on a rapidement eut la piste pour nous tout seul… Bon, on a quand dépassé des gars qui était moins bons que nous !
Le veinard ce Maître, faire du ski de fond sur le Salève !
Ma nostalgie à moi, c’est plutôt le Carol… Les discussions sur l’ensemble du monde et tout ce qui s’y rattachait… Un monde avec des zones grises en guise de frontières… Ceci en éclusant quelques bières en attendant de ??? Bon, pour me calmer, je lis le blog du Maître et de ceux qu’il a associés. J’ai aussi de la bière mais l’atmosphère n’est cependant pas la même !
Salut Dan,
Merci de réagir à cette note… Bien sûr ma nostalgie pourrait continuer de s’étaler sur pas mal de pages mais quel intérêt ? Si je devais continuer, "les bières au Caroll à refaire le monde" y auraient une place de choix. J’ai eu des nouvelles de Jeremy et si les moyens modernes le permettent encore on devrait bien finir pas se voir un de ces 4.
Il me semble que Jeremy bossait sur ce genre de modèle qu’utilisent les compagnies aériennes pour te faire payer soit très peu ou soit beaucoup suivant le moment où tu prends ton billet. Une généralisation du principe qui veut que les pauvres avec enfants qui ne peuvent pas choisir leurs périodes de vacances paient très cher pour un cabanon alors que les riches sans enfants (les DINKs) partent en croisière à bas coût quand ils veulent !
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