Conte d'été -8-
10/08/2014
L'histoire commence ici
Jòn Gnarr se dit apolitique. Alors, quelle politique va-t-il mener ?
Les islandais vont devenir spectateurs d’une pièce encore jamais jouée sur les théâtres du monde. Sur les planches, un clown assisté d’un punk et de conseillers inexpérimentés. Comment allaient-ils résoudre le déficit de plusieurs milliards de l’Agence de l’Energie et celui du site de l’aéroport de Reykjavík, équilibrer des budgets de crise… Jon Gnarr était connu en tant qu’amuseur public, amuseur souvent sérieux, légèrement irrespectueux des codes sociaux. Comment allait-il s’en sortir face à ces épineux dossiers ? Allait-il survivre plus de six mois ?
Pour les panoramas islandais à 360 degrés c'est ici...
Et bien il va mettre en musique ses convictions : une plus grande justice sociale, l’égalité homme-femme, le respect de l’environnement… Il va sortir de son costume de clown pour celui de maire. Quand il ne sait pas il interroge. Il fait confiance aux gens qui lui paraissent en être digne. Il a une bonne intuition l'ex-idiot de la famille. C'est un maire atypique mais c'est un bon maire à la fin.
Un maire qui écoute chacun. Pas de refus systématique. Un vrai examen des idées. De vrais débats de fond entre tous les partis. La droite a eu un peu de peine au début. Jon pouvait aller voter habillé en Jedi, accueillir Lagy Gaga costumée pour Star Trek, prendre part aux défilés de la Gay Pride en drag-queen, brandir des pancartes « libérez Pussy Riot » dans le costume adéquat sans que personne à la Mairie n’y trouve à redire. Il a utilisé la liberté scandinave pour sortir d’un certain quant-à-soi luthérien tout aussi scandinave.
Pas mal pour un vrai timide !
Jón Gnarr, rencontre avec le maire-comédien de... par euronews-fr
Les commentaires sont fermés.