Dilemme
02/12/2013
Il jure qu’il ne veut que l’intérêt général. Il l’affirme avec force, des trémolos dans la voix. Il explique qu’il est important de laisser un maximum de terres agricoles et que ce pâté de cinq hectares doit rester agricole. Pourtant, sur ces terres, il y a des maisons, pire, il y a un lotissement de maisons, plus aucun espace de libre pour un champ de patates. Pourtant, il insiste, il veut que ces terrains reste en zone verte.
A première vue, on se dit qu’il est malhonnête. Qu’il fait semblant de ne pas voir ces maisons bien visibles sur le plan, qu’il ne connaît pas ce quartier… Et puis, à seconde vue, il semble tellement convaincu, il insiste si fort, il s’enfonce dans son argumentation… Alors, en troisième analyse, on se dit qu’il est illogique et même qu’il est bête. Pourtant, il a tous les signes extérieurs d’une intelligence normale. Dilemme !
C’est ça la politique, l’impossibilité de savoir si l’homme est stupide ou s’il est malhonnête. On ne peut que conclure qu’il est sans doute un peu les deux à la fois. C’est triste et inquiétant !
2 commentaires
C'est en Mai 68 que des gens disaient: nous sommes malheureux en ville! On leur répondait, construisez les à la campagne!
Cela m'a l'air que le monsieur qui semble chagriner le Maître est un rescapé de la grande époque. En plus il y croit encore mais en plus semble en avoir fait sa foi.
La foi a toujours été une source de dilemme, et bien sûr de confrontation, tant pour celui qui croit, que pour celui qui ne croit pas.
Oui, c'est une question de foi... et l'homme en question est un prêcheur qui a une mission...
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