Vivre l'instant
19/04/2011
Pensée du jour
dans Montaigne
Quand je danse, je danse, quand je dors, je dors ; voire et quand je me promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude, et à moi. Nature a maternellement observé cela, que les actions qu’elle nous enjointes pour notre besoin nous fussent voluptueuses ; et nous y convie, non seulement par la raison, mais aussi par l’appétit : c’est injustice de corrompre ses règles.
Essais III, chap XIII
Pour ceux qui ont du mal avec la langue de Michel... et tant pis pour la belle langue:
Quand je danse, je danse, quand je dors, je dors ; et quand je me promène solitaire en un beau verger, si mes pensées se dispersent un moment, je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude, et à moi. La nature a maternellement liée le besoin et le plaisir ; et elle nous y invite non seulement par la raison, mais aussi par l’appétit : on ne doit pas contourner ses règles.
1 commentaire
Qui irait prétendre le contraire ? Pas moi ;o)
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