BLues
11/06/2009
Depuis l’envoi de mon troisième Ophélie à quelques éditeurs de polars et mon retour de Corse, j’ai une petite panne de créativité. D’habitude, il me vient trois quatre idées de notes par jour, je ne les note même plus. Mais depuis trois semaines, j’en ai moins et, du coup, je les oublie. Rien de grave, cela va revenir.
Un truc qui me fout le blues, c’est de prendre un roman au hasard dans la liste de ceux que je n’ai pas lu ou alors il y a longtemps et de faire une découverte qui ramène mes pages d’écriture au rang de… pages d’écriture. Celui que je viens de prendre pour me rendre au petit coin commence comme ça :
Depuis que j’avais renoncé à faire quelque chose de ma vie, je me contentais d’être quelqu’un. Autrement dit, je renvoyais l’image que l’on m’avait collée ; c’était sans intérêt sinon sans avantages et il avait fallu un drame pour redonner un sens à la position enviée qui me tenait lieu d’existence.
En quelques pages on se retrouve dans la peau d’un critique littéraire qui vient de perdre sa femme qui était dans le coma depuis six mois et qui rencontre aux obsèques le pompier Pitoun, parleur bénévole et personnage cocasse. Une écriture magnifique. Un livre de Didier van Cauwelaert, Corps étranger.
3 commentaires
Salut Joel, comment va depuis le temps?
Je viens de terminé, sur ton conseil, corps étranger
sur ma chaise longue en Camargue, et je ne peux qu'être
d' accord avec toi. Très bien écrit , j' ai beaucoup
aimé.
A bientôt
Salut Roberto,
J'avais finalement trouvé un peu moins bien la fin de corps étranger. Indiscutablement le gars écrit bien. Quand tu auras posé tes bottes camarguaises, faut qu'on se fasse une bouffe.
Salut Joël,
Maintenant, je vais avoir du temps pour me remettre à lire sur ma chaise longue à Roquettes plage. Je vais peut-être commencer par Corps étranger.
Tu as noté mon adresse e-mail. Il faut bien vivre avec son temps.
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