Merci la crise
11/05/2009
Café Citoyen
Lundi 11 mai
St Julien - L’Arande à 20 heures
Peut-on se réjouir de la crise ?
Présentation suivie d’un débat
Les pessimistes sont des gens sérieux, réalistes et peu enclins à perdre leurs illusions. Les optimistes, à l’inverse, sont candides et, de ce fait, plus souvent surpris par les mauvaises nouvelles.
Les pessimistes sont des penseurs profonds et bien informés, alors que les optimistes, eux, sont superficiels et ne comprennent pas ce qui se passe.
En me fondant sur ces clichés et sur l’avalanche de mauvaises nouvelles, le plus facile et le plus sûr aurait été de traiter pourquoi le monde va très mal et pourquoi ce qui se profile est encore pire.
Par esprit de contradiction, j’ai choisi de traiter des raisons d’être optimiste en analysant les points positifs de la crise. Il n’est pas interdit de venir nous faire partager votre pessimisme.
6 commentaires
Honnêtement, je ne crois pas que ce soit la "crise" pour tout le monde. La notion de crise est aussi vague que celle du "PIB" qui ne dépend que des critères économiques pré-établies ne tenant pas en compte un grand nombre de facteurs non-économiques. Début des seventies, c'est la "crise du pétrole" et l'on continue de rouler en voiture. Qui plus est, chaque famille a désormais plusieurs véhicules... La crise est aussi un bon ptétexte pour demander aux petits de ce monde de faire des économies, de penser bio et surtout de se serrer la ceinture. Il n'en demeure pas moins que le prix des loyers augmentent effroyablement et que les couples actuels sont obligés de travailler à deux pour assurer alors que dans les années 60, le salaire du père suffisait à entretenir sa famille.
On peut supposer aussi que tant que la crise ne touche que les pauvres, il n'y a pas de crise officiellement...
Aie ! Tu touches juste les limites de ma présentation -Ce déferlement d'articles sur la frugalité, la simplicité, la sobriété heureuse... ne cache-t-il pas une belle opération de relations publiques pour faire passer la pilule du renflouement des banques et des cadeaux aux riches. Cela fera sans doute débat...
Certains disent pour combattre la crise "il faut faire comme si elle n'existait pas". C'est bien ce que pensent les actionnaires qui en veulent toujours plus. Quant aux patrons, ils visent leur propre confort. Et, quand il y a un problème, c'est le chantage à la délocalisation ou la main tendue.
Il ne faut surtout pas faire comme si elle n'existait pas.
Au contraire,
il faut en profiter pour changer certaines choses dans les 3 aspects du développement durable. Social (+ d'égalité), économique (+ de règles) et écologique (+ de vigilance). Excellent débat lundi.
http://www.dailymotion.com/video/x83aeg_jacques-brel-1968-interview-documen_music
accidents biologique .... (vaccins selon moi ) ..... je suis profondement optimiste ....
un jour ils sauront ....
Ah Brel ! Du plaisir à le réécouter et un petit malaise dans son discours d'optimiste désespéré au sens de Compte-Sponville copié-collé:
L'homme qui pense aujourd'hui ne peut que constater l'échec de la pensée : Dieu, la vérité, l'amour et la morale n'ont pas de fondement assuré. « C'est ce qui voue la pensée au désespoir et la vie au tragique ». Cependant, ce désespoir n'a rien à voir avec une souffrance. La cause de la déception, c'est l'espoir. L'homme sans espoir est aussi sans crainte, il est donc prêt à la béatitude.
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