Belles-mères
08/03/2009
Langues de belle-mère
On a vu hier les particularités du Dyirbal cette langue quasi disparue d’Australie qui fait une catégorie, un genre, pour « femmes, feu et autres choses dangereuses », il y a d’autres particularités du dyirbal comme la langue taboue pour belles-mères.
Il était interdit pour un gendre de parler avec sa belle-mère, une bru à son beau-père et réciproquement, ainsi que d'approcher ou de regarder directement ces personnes. De surcroît, lorsque quelqu'un se trouvait à portée de voix d'un parent « tabou », il devait utiliser une forme spéciale et complexe de la langue, basée pour l'essentiel sur la même phonétique et la même grammaire, mais avec un lexique ne partageant aucun mot avec la langue non-taboue.
Ce phénomène (qui s'applique à plusieurs autres combinaisons familiales), regroupé sous le terme de « langues de belle-mère » (anglais mother-in-law languages) était courant parmi les langues indigènes d'Australie.
Autre particularité, chez les Kuots de Nouvelle-Guinée on ne plaisante jamais avec les gens du sexe opposé, la langue l'interdit formellement.
Par ailleurs la langue de belle-mère est aussi cette sorte d'agave aficaine qu'on trouve chez nous en pot. Les détails ici
1 commentaire
Je vote pour le retour de la langue de belle-mère !!
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