Henri Roorda
01/12/2008
l'Association des Amis de Henri Roorda (Aahr) recherche des documents et témoignages sur...
Henri Roorda.
J’avais parlé de Roorda dans une note en 2006. En disant qu’il était Genevois... Il aurait été lausannois dit-on... au temps pour moi.
Anarchiste, internationaliste et pacifiste, le Lausannois Henri Roorda (1870-1925) fut surtout l’un des plus brillants humoristes des années folles. L’égal d’un Alexandre Vialatte par la verve subtile de chroniques publiées notamment dans la /Tribune/ et la /Gazette de Lausanne/ et la /Tribune de Genève/. Auteur de pamphlets comme /Le pédagogue n’aime pas les enfants/, il fut aussi un enseignant adulé de ses élèves.
Le Musée Historique de Lausanne prépare pour mars 2009 la première grande exposition consacrée à ce Martien des lettres romandes. Un catalogue comprenant des billets inédits sera édité pour l’occasion.
Les commissaires de l’exposition recherchent pour enrichir celle-ci des documents d’époque : des éditions originales des /Almanachs Balthasar/ (1923 à 1926) et de ses autres livres, notamment les manuels scolaires publiés chez Payot (arithmétique, algèbre, géométrie) ; des photographies de Henri Roorda ainsi que des classes où il enseignait ; des manuscrits, des lettres ; des témoignages de personnes qui auraient entendu de leurs grands-parents des évocations de Roorda comme professeur ou personnage hors du commun.
On peut aussi adhérer à l’Association des Amis de Henri Roorda, constituée à Lausanne en 2003, qui a pour buts la mise en valeur de son œuvre et de sa pensée, l’organisation de manifestations et de publications, l’exploration des connexions et alentours de Henri Roorda, la valorisation de son patrimoine littéraire, théâtral, pédagogique au plan international, l’encouragement à des démarches prolongeant son esprit.
Pour contact : Association des Amis de Henri Roorda,
Rue des Terreaux 18bis, 1003 Lausanne. Tél. 021 323 21 70
hum.fil@befree.ch
8 commentaires
Y'a beaucoups de fautes, dont la plus grosse : Il aurait été lausannois dit-on... au temps pour moi. -------> autant, et pas au temps
Quand on est pas sûr on ne donne pas de leçon : c'est bien "au temps"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Au_temps_pour_moi
Merci pour le lien. Effectivement quand on se veut "normatif", Dieu m'en garde, on écrit Au temps... Si on veut faire la même faute que tout le monde (beaucoups comme l'écrit l'âne Onyme) on écrit Autant...
Pour moi ce sera le temps du chef d'orchestre pour revenir dans la bonne mesure.
Voici une conversation utilisant de manière juste "Au temps pour" et "Autant pour" selon les organismes normatifs :
LE GARÇON
— Pour Monsieur ?
PREMIER CLIENT
— Un demi.
LE GARÇON
— Et pour Monsieur ?
SECOND CLIENT
— Autant pour moi [un demi]...
Euh... Au temps pour moi ! Un café.
Bien vu. On peut effectivement écrire "Autant pour moi" quand il s'agit d'un demi de bière. C'est pareil que "Même chose", ou "deux fois", ou encore "idem", c'est même pareil que "pareil"...
Enfin bref c'est le bon timing celui de 5 heures et demi, six heures, c'est le temps pour moi de la bière.
C'est qu'on se marre bien ici !
autant pour moi...
Ahah ce fameux débat avec le Au temps, bravo au premier commentateur, il a raté l'occasion de tourner ses doigts 7 fois sur son clavier ;)
Cela me rappelle il y a quelques années quand j'ai posté un commentaire dans lequel je mentionnais une erreur de grammaire dans un article. Le problème, c'est que moi-même j'en avais commis deux autres dans ma brève remarque... Résultat: la honte et la désagréable surprise de se faire réprimander à juste titre. Depuis, je glisse sur les (nombreuses) erreurs que je trouve sur la toile histoire de ne pas revivre ce genre de mésaventures...
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