Solitude
29/05/2008
La solitude...
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lesquels les analphabètes se font bonne conscience. Mais...
La solitude...
Le Code civil nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité. La lucidité se tient dans mon froc.
13 commentaires
Merci Joël d'entrer dans la farandole! J'ajoute pour vous un lien chez Xiois.
Le garde mots vous prend la main... : http://blog.legardemots.fr/post/2008/05/02/Solitude
Je suis le suivant sur la liste. Ça me fait plaisir de te succéder.
leo ferre....il a chante la solitude ...ça fait plaisir de l'ecouter encore
ah Léo ! bien-sûr ! Bien-sûr !
Comme il nous manque !
T'es un lion Léo !
Eh ben dites donc, quelle rapidité de réaction. Cette farandole me semble se peupler bien vite.
bonjour farandoleur !
sacré père Ferré, il n' a pas la langue dans sa poche !
fort, lyrique, et tout et tout !
c'est du lourd !
amitié de Isa
dommage que vous n'ayez pu caser la solitude de Barbara, elle est si belle, et que trop vraie !
que je l'aime, cette Barbara !
« Il est délicieux, dans une infinie solitude au bord de la mer, sous un ciel brouillé, de porter son regard sur un désert d'eau sans limites. Encore faut-il être allé là-bas, et en être revenu, alors que l'on voudrait passer de l'autre côté et qu'on ne le peut pas, que l'on est dépourvu de tout pour vivre et que l'on perçoit néanmoins la voix de cette vie dans le grondement des flots, le souffle de l'air, le passage des nuages, le cri solitaire des oiseaux. Mais il faut pour cela une exigence du cœur, et cette déchirure, au plus profond de soi, que provoque la nature... Oui, si l'on peignait ce paysage avec sa propre craie, avec sa propre eau, on pourrait, je crois, par là, pousser les renards et les loups à hurler. »
Heinrich Von Kleist
"Ah soledad,
mi vieja y sola compañera,
salud."
José Ángel Valente
Amicizia da Corsica
Angèle
Superbe découverte encore cette vidéo ! Merci à vous, merci Léo.
euh...psst, isa... j'ai mis une vidéo de barbara moi, dans mes solitudes du dimanche matin. Tu l'as pas vue?
Je suis content de repasser par chez vous. Je réctifie, je passe par chez vous mais ne laisse de trace. Je suis donc content de déposer à nouveau un commentaire sur vos pages. Votre choix tant de mots que d'images est fort judicieux. De solitude en farandole. Entrer dans la danse.
" Le désespoir est une forme supérieure de la critique."
Supérieur, je ne sais pas (d'ailleurs quel est ce mot, qu'implique-t-il?), mais que le désespoir soit une forme de critique parmi d'autre, oui je le crois.
Rend-t-il lucide? Plus lucide? Moins?
Peut-être le code civil participe de sa présence, qui sait...?
Traces, oups... pas vue la vidéo...
mnesique, bienvenu et merci.
Nothing, c'est une phrase de poète. Pour ma part je prendrais le point de vue du philosophe André Comte-Sponville : le gai désespoir est le chemin vers le bonheur (et de la sagesse).
http://www.amazon.fr/Trait%C3%A9-d%C3%A9sespoir-b%C3%A9atitude-Andr%C3%A9-Comte-Sponville/dp/2130529607.
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