Ghetto
04/12/2007
"Le ghetto des banlieues" est un pléonasme.
Banlieue est le lieu où l'on est mis au ban de la société, un lieu de banissement.
Ghetto – Vient du nom d’une île à Venise (aujourd’hui isola Giudecca) où il y avait une fonderie (ghetto nuovo) A partir de 1516, les vénitiens y avaient parqué les juifs. Par extension le nom fut donné à des quartiers juifs en Italie puis dans d’autres villes d’Europe. On connaît la triste histoire du ghetto de Varsovie.
Il y a d’autres endroits où l’on construit un mur pour parquer des gens.
[Image : Voice of the ghetto]
6 commentaires
Votre chute est particulièrement malheureuse.
Je m'explique, faire un amalgame entre Ghetto et la barrière de sécurité qui a été construite (par des travailleurs palestiniens et entrepreneurs palestiniens) pour selon vous, parquer des gens est de la désinformation pure pour ne pas dire plus
C'est une barrière sur plus de 70% de son parcours, le reste étant un mur de béton, principalement pour délimiter les localités dites palestiniennes.
Cette barrière donc, a contribuée à faire baisser les attentats suicides de plus de 90%, et une autre forme de terrorisme: les vols ont baissé de façon spectaculaire.
J'admets que cela puisse vous gênez que des juifs ne se fassent plus disloquer par de gentils arabes désespérés, c'est une opinion comme il est de bon ton de déclamer aujourd'hui, qui est légitime!
Adama de Judée.
Adama,
Curieux que vous n'ayez eu aucun doute sur le sens de ma phrase. Vous étiez sans doute en faveur du mur de Berlin ? Vous pensez peut-être grand bien, de la barrière qui sépare les Etats-Unis du Mexique... Selon les lois onusiennes et autres accords internatioinaux ces murs étaient/sont pourtant plus "légaux" que celui auquel vous semblez penser.
J'ai vu "le" mur. Celui de Berlin, au temps pas si lointain où la peur était à l'est. Celui-là était fait pour empêcher les gens de sortir, pas pour les empêcher d'entrer. C'était toujours un mur avec des gens qui mourraient pour le passer. La leçon de l'histoire, c'est qu'il n'a manifestement servi à rien. Finalement, un mur, comme tout ce qui sert à enclore ou à limiter a toujours un côté tourné vers l'infini. En l'occurrence, on pourrait appeler ce côté "espérance".
Ceci dit, je comprends la peur et le symbole qui rassure et soulage tout en sachant que les symboles peuvent toujours être renverser. (Dans le contexte, on pourrait prendre l'exemple de la svatiska transformée en croix gammée par un manipulateur dément que tout un peuple a suivi). Le problème le plus urgent, le plus évident, le plus économe de vies, le plus respectueux du vivre et du laisser vivre et que personne ne souhaite pourtant voir aboutir rapidement serait la paix. Mais bon... Je dis ça...
La paix mon bon kristo ? Vous ne parlez pas sérieusement!
qq m'a offert "Palestine: Peace not Apartheid" d'un certain Jimmy Carter. Très bon pour mon anglais et aussi excellent aperçu de l'histoire ancienne et récente. J'y reviendrai.
Même plus besoin de murs de nos jours pour les plus efficaces clivages...
Quelle sale manie de construire des murs, soit pour empêcher de rentrer, soit pour empêcher d'en sortir. Constructions vaines, l'histoire l'a prouvé. Que faire devant un mur ? Essayer de le le franchir ! bien sûr ! le contraire n'est pas une réaction humaine.
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