Table d'hôtes
29/05/2007
Un week-end
de pentecôte
qui s'annonce
pluvieux
et en plus
au programme :
taille d'arbres, karcherisation de terrasse, remise en ordre du compost, broyage des branches….
Alors une invitation surprise à manger, le samedi soir, à une table d’hôtes, voilà qui ne se refuse pas. Nous voilà donc partis tous les sept. C’est une surprise de René et Raymonde. Depuis chez eux, ce n’est pas très loin. Dans la voiture on s’interroge. Nos hôtes sont des anglais fraîchement installés à St Martin. Il y a paraît-il une colonie d’englishes installées dans les environs et, en plus, il y en a qui se permettent de faire à manger aux savoyards. Bon… Faut voir... Pourquoi pas? Nous voilà arrivés. Pas de panneau. Nos hôtes font dans la discrétion. Ils soignent sans doute leur publicité sur l’internet connection british. L’important c’est que René et Raymonde répondent de la qualité de la table, normal puisqu’ils l’ont déjà testée.
On monte l’escalier blanc. « Drôlement luxueux pour une table d’hôtes ouverte au tout venant » se dit Catherine. On arrive dans la salle à manger. Une table pour sept est dressée ainsi que deux autres petites tables pour deux. Semi-cachés derrière un tableau posé sur chevalet en paravent, un couple dîne. La dame aux cheveux gris bien lissés, une vieille anglaise comme on en trouve plus que dans Agatha Christie, nous fait face, on lui suppose un compagnon assis en face d’elle. Un jeune garçon en chemise blanche fait le service, il laisse tomber un vase qui par chance glisse sur le carrelage. On sent une certaine tension. Le patron doit arriver pour nous recevoir.
On patiente… Soudain, le ton monte derrière le tableau. Le garçon se fait engueuler par le mauvais coucheur que l’on devine attablé en face de la dame. Dans quelle galère avons-nous mis les pieds. Soudain, l’homme se lève en hurlant qu’il veut voir le patron…
Surprise, surprise. C’est l’ami Bernard. Un vieux complice de théâtre et autres jeux informatique pas très NEAT sur les ordis de la Nationale des Caisses à la Chase, il y a… Pfutt... trop longtemps. Un grand mordu de l’impro le Nanar qui vient de nous prouver son talent une fois de plus avec sa complice Nicole aux cheveux gris et dentier proéminent. C’est elle qui peint ces tableaux et qui moule ces formes qui décorent la salle. Décor de luxe, repas est digne des meilleures tables d’hôtes. Cinq ans que l’on ne s’est pas vu, alors pour la peine on se retrouve deux jours plus tard chez Marie-Laure, autre grande théatreuse devant l’éternel. On se remémore encore le bon vieux temps. Autre soirée agréable. Pas mal pour un week-end de Pentecôte pluvieux ! Merci à tous les copains pour la surprise.
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