Exercice de style
24/12/2005
Alors que des changements drastiques s’imposent, que la citoyenneté fout le camp, que les medias nous gavent de basse politique et autres élections présidentielles, de sarkozy… que la littérature elle-même se complait dans de longues phrases et des vues nombrilistes, que les auteurs écrivent des satires ridicules, des histoires de bébé chat et d’évasions spectaculaires, que le rock lui-même n’a plus de pouvoir de réveil, la terre de nos ancêtres devint un fragile oasis.
Ne laissons pas le capitalisme et l’argent anéantir les forêts et tuer la biodiversité. Tous les moyens sont bons pour sauver la planète : biocarburant, papier recyclé, simplicité volontaire… La croissance est un mythe. Le développement durable est-il encore possible ? En ces temps de réchauffement climatique où bientôt seuls les sdf islandais souffriront du froid, il est temps de réactiver l’apprentissage de la résistance et de l’utopie. Activistes et freemen debout !
7 commentaires
Bonnes fêtes de fin d'année Joël...
Difficile. L'exaspération reprend le dessus - et trop rapidement. Bientôt, c'est d'être debout qui sera utopique. Comment s'opposer seul (ou presque) à une énorme machine (broyeuse) ?
C'est gentil pour l'auteur, mais pour l'instant, c'est toi l'auteur.
Pleins de beaux livres écris de ta main.
Bravo, je suis jalouse pour l'exercice de style. Mais ça donne envie de relever tous les défis. Merci.
je vais rester dans mon domaine :celui de la cuistrerie. Oasis est un mot généralement au féminin. Il me semble qu'il sonne mieux dans ce genre. Ne m'en veuillez pas , c'est plus fort que moi!
Ah !, ah!, Joël !, à vous de vous dépêtrer de notre ami l'Horticulteur ! Pour le reste, s'interroger sur la croissance me paraît un geste d'hygiène politique de première importance.
Thomas
horticulteur,
Je vais corriger cet oasis, enfin cette oasis même si Balzac ou Aragon en ont fait euc aussi un mâle.
Thomas,
Il va y avoir du boulot si notre ami se méle de corriger les barbarismes, solécismes et imporpretés de langage en tous genre sur ce blog sans mentionner les fautes d'orthographe.
Pour ce qui est de la croissance ou plutôt de l'impossible croissance cela me paraît effectivement être une tâche de première urgence que de s'interroger sur ce sujet et même de décroître.
Ne dit-on pas que les branches des bégonias ne montent pas au ciel?
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