Marina Tsvétaïeva
13/11/2005
Vu hier soir la pièce de Véronique Olmi sur la poétesse Marina Tsvétaïeva mis en scène par Marie-Laure Berchtold. Une pure merveille. La passion de Marie-Laure pour Marina est présente à chaque instant. C’est fort, c’est dense. Le retour de Marina en Russie poussée par son fils Mour, les relations entre la mère et le fils… Marie-Laure joue Marina et un jeune premier formidable Corentin Lecoq-Canivet joue Mour.
"Dix-sept années d'exil, ça ne s'empaquette pas ! Dix-sept années d'exil, plus les cadeaux ! Parce qu'il faut en plus revenir les bras chargés de cadeaux, comme une invitée, quelle humiliation ! Un poète, on l'attend sur le quai, les bras chargés de fleurs, on ne lui demande pas de rapporter des étoffes et des pots de confiture, comme un commis-voyageur ! Quelle absurdité !…"
Une pièce hors des sentiers battus qu’on ne peut voir, pour l’instant, que ce soir à 17 heures à Ferney-Voltaire (désolé Dilettante) . Espérons que la pièce puisse faire une grande tournée, elle le mérite.
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