Sudoku
12/11/2005
J’avais envie de parler de ce petit monsieur qui, pour donner de l’élan à sa carrière, souffle sur la braise des banlieues comme un certain George W. a soufflé sur celle du 11 septembre (vous savez le bien contre le mal), et je me suis dis que j’avais mieux à faire.
Avez-vous remarqué en quelques mois l’essor incroyable d’un petit jeu le Sudoku ?
En 1984, l’éditeur japonais „Nikoli“ publie ce nouveau jeu sous le nom de « Suji wa dokushin ni kagiru », ce qui signifie « Chaque chiffre doit être unique ».
Le diminutif Sudoku était né.
Plusieurs années plus tard, Wayne Gould publie un programme pour ordinateur, avec lequel il est possible de générer des sudoku. En 2004 il offre son programme au Times. En moins d’un une année le jeu s’étend au monde entier. Sources.
Qu’est ce que le Sudoku ? C’est un puzzle de 9 lignes par 9 colonnes divisé en 9 carrés… le but étant de remplir chaque ligne, colonne et carré des chiffres 1 à 9 sans répétion. Bon allez voir sur le site vous comprendrez vite. même s'il est en anglais. Quelques trucs.
En bon informaticien, je me suis dis qu’il fallait étendre le concept. Le sudoku à une case et une solution :
Le sudoku à 2 cases. 1² :
Le sudoku à 4 cases. 2² :
Passons sur 3²
Pour venir à 4² :
qui devrait rappeler des choses aux amateurs d'hexadécimal.
Notez que vous pouvez vous entrainer sur le 4*4 ci-dessus. Il a une solution facile. Le 16*16, je ne sais pas.
9 commentaires
Le sudoku, c'est passionnant, ou plutôt intrigant, car la sagacité du joueur est sollicitée en permanence. Je pratique depuis deux mois mais je vais m'arrêter car j'en ai fait le tour ...
Eh oui, sans prétention, grâce à mon l'ordinateur. Je m'explique. Si l'on inscrit au fur et à mesure dans chaque case les chiffres candidats on peut comparer les cases entre elles, ce qui facilite la décision. Dans certaines cases on va ainsi inscrire deux chiffres (dont on effacera ensuite l'un d'entre eux) mais dans d'autres il y a 5 ou 6 chiffes possibles. Ce n'est pas facile sur le papier. Avec l'ordinateur (en l'occurrence avec mon Palm, mais c'est la même chose avec les ordinateurs de bureau), aucun problème. En outre, quand vous êtes bloqué dans votre réflexion, vous pouvez demander un conseil. Ainsi, au bout d'un certain nombre de grilles, on finit par repérer les algorithmes et comprendre les stratégies de solution. Et maintenant je gagne en moins de 40 minutes parce qu'il n'y a que 4 ou 5 grands principes à appliquer. Je joue un peu aux échecs : rien à voir ! Pour moi la comparaison des difficultés entre les deux jeux est de 1 à 100. Pour info le jeu (gratuit) pour palm se trouve à la page: http://www.scss.com.au/family/andrew/pdas/palm/myprogs/sudoku/
"En outre, quand vous êtes bloqué dans votre réflexion, vous pouvez demander un conseil" Trop facile :-) Ceci dit, je suis assez d'accord avec la comparaison échiquéenne. Le sudoku est-il une métaphore du jeu d'échec?
Pas plus tard que ce matin on a fait avec ma chère et tendre un raisonnement à 3 bandes (Deux possibilités pour le 5, si je le mets sur la case 1 dans le carré à côté ce sera ici, donc dans la colonne ce sera là, et plus qu'un seul choix impossible dans la ligne... conclusion le 5 est dans la case 2).
Donc pour toi inutile d'essayer le Sudoku à 16, ce sont les même 4 ou 5 grands principes.
Je ne vois pas comment ce serait différent puisque les "grands principes" sont du genre: "il faut que dans chaque ligne, chaque colonne et chaque carré tous les nombres soient présents", ou encore: "Si deux cases sont semblables par deux chiffres candidats, et uniquement ces deux là, ces mêmes chiffres ne peuvent pas être présents dans d'autres cases."
Quant à "En outre, quand vous êtes bloqué dans votre réflexion, vous pouvez demander un conseil", ça me paraît nécessaire au début pour, justement, comprendre les grands principes. Pour moi, mais je ne prétends pas que ceci corresponde à toutes les mentaiités, il est plus important de comprendre comment ça fonctionne que de jouer vraiment. C'est sur ce point d'ailleurs - entre autres évidemment - que les échecs sont nettement supérieurs : on n'a jamais fini de comprendre et l'on ne domine jamais la situation, sauf quand on s'appelle Kasparov. Je précise, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, que je ne suis pas fort aux échecs.
A cause de toi, Joël, j'ai essayé le sudoku chez le coiffeur. Jusque là je me tenais bien éloignée de cette addiction que j'observais chez mon mari, il avait les mêmes symptômes que moi avec mon ordi.
Donc tu seras responsable si je délaisse mon blog, les freemen, et mes tirelires virtuelles de décroissance...
Dilettante, il ne faut que deux mois pour en faire le tour, dixit le Garde. J'avoue que pour l'instant j'ai transmis sans me faire totalement prendre, je joue les experts sans me mouiller, je suis un porteur sain en quelque sorte.
Ma fille par contre est atteinte, du coup avec sa vie agitée, le seul moment où elle lisait les infos dans 20 minutes en train, elle le passe avec la grille du journal gratuit...
j'ai reussi a telecharger le programme sans probleme mais comment generer des grille?!!
merci d'avance!
Babou. Je ne connais pas ce programme
Le sudoku, c'est toujours "pareil" et toujours un peu different ...
C'est bien plus facile avec le palm qu'avec des crayons et une gomme!
Moi je trouve que c'est tres "reposant ... comme une patience avec un jeu de cartes, et guere plus compliqué. Il suffit d'avoir compris les quelques algorithmes de resolution, d'avoir de la patience et de ne rien oublier.
Je n'ai pas d'addiction particuliere ...
En plus avec le palm et la fonction de sauvegarde, on peut faire ce qui est plus difficile sur le papier, qui est la méthode 'essai et erreurs" en testant des hypotheses, parce qu'on a la possibilité de revenir en arriere sans tout recommencer.
J'aime bien le programme de andrew gregoy parce qu'il est gratuit ;) et que le niveau de difficulté est colmpletement aléatoire!
Oui, un patience ou une réussite:-)
Est-ce que vous savez comment on détermine le niveau de difficulté? J'ai remarqué qu'il n'est pas totalement proportionel au nombre de cases remplies. Il arrive aussi que les difficiles soient assez faciles et réciproquement.
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